Le « Marché de l’Auto 18 », autrefois populaire pour sa promesse de trouver des acheteurs en un rien de temps, a subitement fait faillite, laissant derrière lui un joli pactole de dettes impayées. Le total des dégâts est estimé à plus de 100 000 euros, une somme vertigineuse.
De nombreux cas similaires
Ce mardi 5 novembre, le tribunal de commerce de Bourges a officiellement prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise, marquant la fin d’une aventure financière qui s’est avérée bien plus amère que lucrative pour les propriétaires lésés.
Pour ces propriétaires de voitures vendues mais non payées, les choses avaient bien commencé. L’entreprise, jusqu’alors plutôt réputée, a proposé de s’occuper de toutes les étapes de la vente : de l’accueil des acheteurs potentiels jusqu’à la signature des papiers de transfert.
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Séduits par la simplicité du processus, de nombreux clients y ont déposé leur véhicule, espérant effectuer une transaction rapide et sans tracas. Mais le scénario a pris une tournure cauchemardesque lorsque les paiements attendus ne sont jamais arrivés.
Prenons l’exemple d’un transfert de témoin en juin, après m’avoir annoncé qu’un acheteur avait été trouvé. Selon eux, la livraison et le paiement étaient prévus pour septembre. Ils me doivent 8 000 euros. Depuis, plus aucun signe de vie : ni le téléphone fixe ni le portable ne répondent. »
Et il n’est pas seul. Ce message, en quelques mots seulement, est devenu le refrain d’une mauvaise chanson que beaucoup d’autres ont désormais en tête malgré eux. Au moins dix propriétaires, pour un préjudice total estimé à plus de 100 000 euros, sont dans la même situation.
Il n’y a aucun espoir de trouver leur argent
Entre colère et incompréhension, ils assistent, impuissants, à la liquidation judiciaire de l’entreprise, et les chances de récupérer leur argent diminuent de jour en jour.
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Le pire dans cette affaire était que le « marché automobile 18 » semblait fonctionner sans problèmes visibles. L’entreprise était bien implantée et les clients disposaient de nombreuses preuves de sérieux avant que la situation ne se détériore soudainement. Mais les promesses de paiement ne se sont jamais concrétisées et l’entreprise a laissé derrière elle des voitures, des contrats et… des vendeurs très malheureux.
Aujourd’hui, ces propriétaires se retrouvent avec une voiture vendue… mais sans un seul euro en poche. Les réseaux sociaux et les forums locaux regorgent de témoignages similaires, et plusieurs plaintes ont déjà été déposées. Cependant, la liquidation judiciaire complique les recours, et pour beaucoup d’entre eux, l’espoir de retrouver leur argent est mince.
Le « Marché Auto 18 » aura laissé une trace amère dans le paysage automobile de Saint-Doulchard, où l’expression « panne » prend désormais tout son sens…