la CGT manifeste pour que tous les agents de la ville obtiennent une prime olympique

la CGT manifeste pour que tous les agents de la ville obtiennent une prime olympique
la CGT manifeste pour que tous les agents de la ville obtiennent une prime olympique

Le service public a manifesté ce mardi 4 juin à Paris pour obtenir une prime olympique cet été. Plusieurs secteurs demandent une compensation financière pour la mobilisation des salariés pendant la période estivale à Paris.

La ville CGT de Paris a fait entendre sa voix ce mardi 4 juin. Une manifestation a quitté la place de la République vers midi et a atteint l’hôtel de ville sous les fenêtres des élus parisiens. Le syndicat réclame une prime olympique de 1 900 euros pour tous les agents de la ville de Paris.

Selon le décompte de BFM Paris Île-de-France, il y avait entre 250 et 300 agents mobilisés. Parmi eux, des éboueurs, des fossoyeurs et bien d’autres agents des services publics de la ville. Parmi les manifestants, il y avait aussi des mineurs non accompagnés qui occupent actuellement la maison des mécaniciens depuis avril.

« La ville a prévu une prime olympique pour certains personnels mobilisés 24 heures sur 24. Nous, à la CGT, nous souhaitons que la prime soit partagée pour tous les agents. Ce sera difficile de venir travailler. Il y aura forcément un impact», estime Carole Halbutier, syndicaliste CGT Petite Enfance de la ville de Paris au micro de BFM Paris Île-de-France.

« Il y a des jardiniers qui préparent depuis longtemps les Jeux Olympiques. Tous les services sont impactés. Tous les agents doivent être valorisés», assure le syndicaliste.

« Des milliards circuleront, mais pas pour nous »

Cette prime olympique est comprise entre 600 et 1.900 euros “en fonction du degré d’intensification de la charge de travail lors de la préparation, de l’organisation et/ou de la participation” aux JO, précisait la mairie mi-mai après la signature d’une convention avec les poubelles. collectionneurs.

Les représentants syndicaux réclament la mise en place de cette prime, notamment pour les agents qui seront mobilisés comme les agents de la petite enfance. « Les services municipaux sont tous mobilisés. Nous aimerions avoir une prime alors que des milliards vont circuler, mais pas pour nous », poursuit Carole Halbutier, syndicaliste CGT Petite Enfance de la ville de Paris.

Le secteur de la petite enfance a également plusieurs demandes propres à son métier. La CGT dénonce la fermeture de nombreux berceaux en raison d’un taux de départ élevé. 30% cette année selon la CGT, après un chiffre similaire l’an dernier.

« Les crèches sont à moitié vides et rien n’est fait pour augmenter les salaires de la petite enfance », accuse Carole Halbutier.

A la rentrée 2023, la ville de Paris indiquait que 10 à 15 % des places en crèche étaient gelées, faute de personnel.

« Rien n’est fait pour recruter du personnel qualifié et du personnel du tout », assure-t-elle. De son côté, la ville indique à BFM Paris Île-de-France qu’elle accueillera ce jeudi une intersyndicale petite enfance “dans le cadre du dialogue social”.

Une demande d’augmentation du point d’indice

Au-delà de cette prime olympique, ces responsables réclament aussi une augmentation du point d’indice, mais la ville en réfère au gouvernement.

“Nous souhaiterions une revalorisation du point d’indice à 6 euros pour rattraper l’inflation, puisque depuis des années, nous n’avons pas eu de hausse de l’inflation”, indique Carole Halbutier à BFM Paris Île-de-France.

La CGT ville de Paris prévient que sans réponse de la ville, elle retournera dans la rue pour exprimer sa colère.

Nicolas Dumas avec Alicia Foricher

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