Par
Rémi Charrondière
Publié le
5 novembre 2024 à 17h00
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Ce que vous devez savoir
Un maire rural sur trois est au bord de l’épuisement.
C’est le résultat d’une étude réalisée par l’Observatoire Amarok, l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF).
Dans ce contexte, la Chronique Républicaine est allée à la rencontre des maires du Pays de Fougères pour connaître leur situation.
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Avec son 236 habitants au dernier recensement, Saint-Christophe-de-Valains est l’une des plus petites villes from the country of Fougères (Ille-et-Vilaine). Michelle Garavaglia a pris les devants en 2020. Quatre ans plus tard, elle porte encore l’écharpe tricolore avec le sourire et le contexte tendu dans lequel elle a été élue est loin derrière elle.
Le premier observation qu’elle pose est empirique : « Dans une petite ville, on a le mêmes obligations que dans un grand avec moins de personneldonc il y a beaucoup de travail. »
Deux journées dédiées par semaine
Si le conseiller municipal consacre deux jours par semaine à ses frais, celles au cours desquelles le secrétaire la mairie est présente, elle reste toujours disponible. ” Il y a tous les jours quelque chose qui nous rappelle que nous sommes maire. Mais certains week-ends ou quand je pars vacancesJe me déconnecte, ma première assistante m’aide pour ça”, raconte-t-elle.
Quant au COMPÉTENCES« en tant que nouvel élu, il peut parfois être compliqué de comprendre certaines choses. Mais chaque fois que j’ai besoin d’aide, je sais que je peux demander des questions aux autres maires car il y a beaucoup de soutien entre nous. Et avec Fougères d’agglomérationJ’ai aussi tous les réponses à mes questions », souligne Michelle Garavaglia.
Beaucoup de satisfaction
En termes de bien-être, « non d’épuisement pour moi », dit-elle avec un sourire.
Nous avançons à notre rythme et chaque jour est différent.
«J’ai beaucoup de satisfaction pour voir que les habitants sont bien à Saint-Christophe-de-Valains. J’apprécie énormément aussi, quand les gens se promènent ici et trouvent que c’est un belle commun», glisse-t-elle.
Quant à être un femmeMichelle Garavaglia n’y voit pas une difficulté supplémentaire. « S’il y a un problème, gendarmes m’a dit de ne pas y aller seul, de ne pas gêner danger. Je sais que je peux me tourner vers eux donc c’est rassurant. »
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