L’arbre se remarque dès l’entrée dans le Parc des Régates. Depuis les fontaines de l’Esplanade, avant de traverser le boulevard Poincaré pour descendre vers le Plan d’eau de Metz, on ne voit que lui. Très grand – les spécimens les plus hauts peuvent atteindre jusqu’à 50 mètres ! –, avec des branches qui semblent vouloir s’échapper du parc, il affiche sans complexes son feuillage éclatant. Dans ce parc romantique créé il y a un peu plus d’un siècle, au bord du Lac des Cygnes, ça a fière allure. Il partage l’espace avec d’autres arbres exotiques ou remarquables, comme l’étonnant érable cannelle…
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Le cyprès chauve est un conifère mais il a décidé de faire ce qu’il veut : il perd ses épines en automne comme un vulgaire arbre à feuilles caduques ! Comme eux, il devient jaune et rouge une fois que la chlorophylle estivale se dégrade avant d’être laissé complètement nu. A Metz, seuls le mélèze et le métasequoia, deux autres variétés de conifères, perdent également leurs épines.
Notre cyprès commence par virer au rouge rouille, puis au brun doré avant de libérer son « feuillage » léger et effilé jusqu’au sol. C’est pourquoi on l’appelle le cyprès chauve.
Un arbre originaire de Louisiane
Mais l’arbre a une autre particularité…
A Plan d’eau, cette variété d’arbres a été plantée par les Allemands au moment de l’Annexion. « Ils ont donc une centaine d’années », explique Sébastien Marqueton, directeur du service des Parcs et Jardins de la Ville de Metz. En Caroline du Nord ou en Louisiane d’où il est originaire, les spécimens les plus anciens peuvent atteindre jusqu’à 500 ans ! Avec leurs troncs immergés dans les bayous, les tourbières et les lisières de marais, ces cyprès ont appris à respirer… par leurs pieds !
« Les milieux saturés d’humidité peuvent être asphyxiants, alors lorsque l’arbre vieillit, il développe des racines aériennes », indique Sébastien Marqueton. Ce sont des excroissances qui ressemblent à de petits tubas « appelés pneumatophores » et qui « permettent aux cyprès de respirer ».
Pour observer ces drôles de racines, il faut se rendre au fond du jardin botanique, près de l’aire de jeux pour les enfants. Un vieux cyprès chauve de Louisiane planté dans le petit plan d’eau a développé des dizaines de petits « organes lignifiés » qui fournissent de l’oxygène au système racinaire submergé.
Son grand ami du Jardin des Régates n’a, semble-t-il, pas encore développé ce type de culture. Comme c’est l’automne, il rougit…
“Savez-vous? Metz » peut également être écouté en podcast
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