Atterrissage. Au départ du Cotentin, des dizaines d’ambulances partent pour rejoindre l’Ukraine

Atterrissage. Au départ du Cotentin, des dizaines d’ambulances partent pour rejoindre l’Ukraine
Atterrissage. Au départ du Cotentin, des dizaines d’ambulances partent pour rejoindre l’Ukraine

Par

Sébastien Lucot

Publié le

4 juin 2024 à 12h12

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«C’est un clin d’œil aux Américains pendant la Première Guerre mondiale», estime Emmanuel Allain, codirecteur de D-Day Experience de Saint-Côme-du-Mont (commune déléguée de Carentan-les-Marais, Manche).

Ce dernier, en charge de la logistique de départ d’un opération humanitaire regroupant de nombreuses nationalités, fait référence aux jeunes volontaires américains qui ont joué un rôle important dans l’évacuation des soldats français lors de la bataille de Verdun en 1916 et 1917.

En effet, mardi 4 juin 2024le matin, presque un trente ambulances stockés depuis plus d’un mois dans les hangars de ce musée ont pris la route pour rejoindre l’Ukraine et venir en aide aux victimes civiles de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, débutée en février 2022.

Tandis que le combats de cela conflit se sont intensifiées ces derniers jours, notamment dans la région de KharkovÀ , deuxième ville du pays, de nombreux bénévoles ont participé à cette opération organisée par l’association américaine Ukraine Focus. « La durée de vie d’une ambulance est d’un mois et demi, d’où l’importance de cette action », souligne Emmanuel Allain.

En façade ou pour les hôpitaux

Guidé par un pick-up utilisé dans la série qui a révélé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la cinquantaine de volontaires venus de toute l’Europe, “dont une vingtaine de Français”, assisteront, avant d’entamer leur périple, aux cérémonies des 80e anniversaire du Débarquement.

« On nous attend de 8h30 à Utah Beach vendredi », a déclaré Scott Kraska, président du conseil d’administration d’Ukraine Focus. Ils se rendront ensuite au monument honorant la mémoire de Volontaires américains enrôlé dans l’armée française entre 1914 et 1918 le jour, « nous dormirons ensuite le soir à Reims ».

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Si certains véhicules sont issus de dons, d’autres ont négocié « autour de 5 000 euros », confie le codirecteur du musée. A la fin de leur vie, pour la plupart, ces ambulance affichent « entre 400 000 et 550 000 kilomètres au compteur » et ont toutes été révisées par un mécanicien à Vierville. Des mécaniciens ont également participé au déplacement pour intervenir en cas d’éventuelles pannes.

En s’arrêtant à Munich (Allemagne) le 8 juin, le 9 à Bratislava (Slovaquie) avant d’arriver le lendemain à la frontière ukrainienne, les ambulances seront ensuite dépêchées par l’Etat selon les besoins, qu’elles soient sur le front ou affectées aux hôpitaux. .

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