Par
Ludovic Améline
Publié le
5 novembre 2024 à 7h18
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L’exercice national de sécurité nucléaire sécurité essentiellement civile de 14 et 15 novembre 2024 au base navale et ville de Cherbourg-en-Cotentin (Manche) vise principalement à tester organisation de crise du ministère de la Défense et pouvoirs publics en cas d’événement susceptible d’entraîner situation d’urgence radiologique.
Une réunion publique
Il s’inscrit dans la continuité de beaucoup d’exercices régulièrement organisés autour des installations nucléaires, et notamment des port militaire.
Afin de présenter les grandes lignes de ce exercice de niveau 4, un réunion d’information publique a eu lieu ce lundi 4 novembre à Cercle de Chantereyne co-présidée par le vice-amiral Benoît de Guibert, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, et Xavier Brunetière, préfet de la Manche.
Simulation réelle
Le scénario précis n’est pas connu différents acteurs civils et militaires.
Le 14 novembre, l’exercice se déroulera dans l’enceinte de la base navale afin que la Marine nationale puisse mettre en œuvre son plan d’urgence interne.
Puis, dans un deuxième temps, le Plan Spécial d’Intervention (PPI) sera déclenché par le préfet de la Manche.
L’événement déclencheur sera simulé dans une installation nucléaire de base secrète tu es Homet (NDLR appartenant à la Direction générale de l’armement), dédié à démantèlement de sous-marins alimenté par le nucléaire.
Il y a trois ans, au cours du dernier exercice, un feu à bord du sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin avait été simulé.
Un centre opérationnel à Saint-Lô
LE structures de commandement mis en place par l’autorité militaire visera cette fois encore, d’une part, à « limiter les conséquences de l’événement sur les personnes et l’environnement “, et d’autre part pour “permettre aux installations de revenir dans un état sûr”.
Aucune information pour le moment à l’heure de début d’exercice. On sait qu’un centre opérationnel sera installé dans les locaux de la préfecture de Saint-Lô.
De la personnel potentiellement blessé ou contaminépourrait être évacué vers les hôpitaux compétents .
Deux domaines d’action ont été identifiés : un rayon de mise à l’abri réflexe2 kilomètres ou maximum évacuation immédiate susceptible d’être décidée immédiatement par le préfet ; l’autre, plus large (2 à 5 km).
Sensibiliser le public
Pompiers, gendarmes, police, radioprotection, préfecture, secours et collectivités seront fortement mobilisés avec la mise en place d’un périmètre de sécurité .
UN boîte de communicationjouera également le rôle des médias . Outre les personnels de la base navale et de Naval Group, les habitants de Cherbourg-en-Cotentin sont également invités à y participer.
L’objectif de cet exercice est également de tester notre capacité à informer et sensibiliser les habitants. Il rappellera à la population les gestes à poser ainsi que les bons réflexes à adopter en cas d’alerte.
La préfecture testera également la mise en place du dispositif « FR-Alerte » en envoyant un message sur les téléphones portables de toutes les personnes situées dans un rayon de 5 km de la base navale.
Le préfet fera également appel au médias radiophoniques transmettre régulièrement à la population consignes de sécurité. Notons enfin que le Cachin collegeparticipera à la simulation .
Le jour du 15 novembre sera plus particulièrement consacré à la gestion post-accidentelle de l’événement sous la forme ateliers ou une formation.
Les membres du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) seront notamment impliqués pour une présentation du matériel de décontamination et gendarmesde l’unité nationale NRBC de Versailles-Satory spécialisée dansinvestigations en milieux contaminés.
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