Soupçonné d’être un agent de la Russie, le lieutenant-colonel demande au ministère de payer ses frais de justice

Soupçonné d’être un agent de la Russie, le lieutenant-colonel demande au ministère de payer ses frais de justice
Soupçonné d’être un agent de la Russie, le lieutenant-colonel demande au ministère de payer ses frais de justice

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Éditorial Paris

Publié le

3 juin 2024 à 19h30

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cour administrative d’appel de Paris a finalement renié un lieutenant-colonel de l’armée française qui avait été inculpé en août 2020 pour « renseignement avec une puissance étrangère ». L’homme avait été « en contact avec un individu identifié comme étant un officier actif en Europe du service de renseignement militaire russe » lorsqu’il était en poste au Commandement conjoint de l’OTANà Naples (Italie), à juillet 2019.

Incarcéré un an à la Santé

Arrêté par les autorités italiennes, il avait été placé en détention provisoire « depuis un an » à la maison d’arrêt sanitaire de Paris (14e), révèle un jugement daté du 14 février 2024 qui vient d’être rendu public : il avait « comportement laissant penser qu’il aurait pu être recruté par les services de renseignement militaires russes ».

Cet officier supérieur a alors fait une demande à sa hiérarchie pour bénéficier de la « protection fonctionnelle », c’est-à-dire de la couvrant les frais juridiques les fonctionnaires tenus de se défendre devant les tribunaux dans le cadre de leurs fonctions. Devant le refus du ministère des Armées, il a donc saisi le tribunal administratif de Paris.

Les juges parisiens lui ont ainsi donné raison, dans un jugement en date du 15 décembre 2022, mais pour un problème formel : le ministère des Armées n’avait pas produit l’avis de la commission d’appel militaire « en temps utile pour le déroulement de l’instruction ». » et « sans invoquer l’impossibilité de le produire avant la fin de l’enquête ».


Une faute qui l’empêche de “bénéficier d’une protection fonctionnelle”

L’administration a donc fait appel de ce jugement, estimant que sa décision était « suffisamment justifiée » au regard de la loi et que les faits pour lesquels elle reprochait à cet officier supérieur étaient avant tout une « faute personnelle détachable du service ». c’est-à-dire qu’elle n’a pas donné lieu au bénéfice de la « protection fonctionnelle ».

« Le ministre des Armées justifie que la commission d’appel militaire ait rendu un avis le 23 avril 2021, confirme enfin la cour administrative d’appel de Paris dans son arrêt. Si M. . »

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Pour le reste, les faits reprochés au militaire “se rapportent, compte tenu de leur nature même, quelle que soit leur qualification pénale, à une faute personnelle détachable du service”, estiment les juges administratifs. Cette « faute personnelle » a justifié que ses supérieurs ne prennent pas en charge ses frais juridiques.

/MJ (PressPepper)

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