De la Tunisie au Liban, de la Syrie à l’Algérie en passant par la Palestine, La musique arabe a autant de visages que de noms. Une pluralité qui se traduit clairement par Programme 2024 des Arabofolies. Pour sa 9ème édition, le festival a décidé de se montrer éclectique, invitant des artistes aux répertoires et genres musicaux variés, pour révéler toute la puissance créatrice d’une scène métissée et inspirée. Direction l’Institut du monde arabe pour vivre 6 soirées de concerts magiques.
Une soirée de projection gratuite
Pour lancer en beauté les festivités qui dureront pas moins de 8 jours, l’Institut du monde arabe invite le public à y assister. une projection gratuite, le 13 juin 2024du film j’y reviendrai de Yassine Redissi. Accompagné du chanteur Slim Ben Ammar, le réalisateur est parti sur les traces d’Henri Tibi, chanteur juif tunisien décédé en 2013dont la discographie désormais oubliée était entièrement dédié à l’amour de son pays natal. Ensemble, ils tentent de réhabiliter l’œuvre et le destin extraordinaire du chanteur et découvrent l’histoire d’une Tunisie fantasmée, décrite comme « un paradis perdu « . Un documentaire se sentir bien sur l’amitié, le vivre ensemble et le temps qui passe.
La Tunisie à l’honneur
Pour son édition 2024, les Arabofolies offrent carte blanche à Tunis sur Seineun jeune festival qui fête cette année ses quatre ans, les 13, 14 et 15 juin. Au programme de ces deux soirées exceptionnelles : un peu de folklore et de pop tunisiens avec le trio Bénarès et un concert du chanteur Slim Ben Ammar, inspiré du répertoire d’Henri Tibi, héros du film documentaire projeté la veille, vendredi 14 ; Et deux concerts indépendantl’une plutôt folk – celle du duo Ÿuma –, l’autre plutôt rock – celle de Kohhen El Kef le samedi 15.
Un mélange de genres musicaux
Le dimanche 16 juin, le duo palestinien Sabîlcomposé du percussionniste Youssef Hbeisch et de l’oudiste Ahmad Al Khatib, et le violoncelliste Vincent Ségal présenteront leur album commun pour la première fois Tawal, condensé de mélodies pensives, de broderies de oud et de percussions qui nous emmène dans une rêverie vers l’infini.
Sabîl & Vincent Segal ©DR
La semaine suivante commence avec Mohamed Abderrachid Segueni, chanteur classique algérien issu d’une longue lignée de musiciens. Il nous fera voyager vers Constantine pour un concert mixant le malouf constantinois et la chanson d’Aïssaouadeux genres musicaux partageant de fortes racines culturelles mais différant par le style et les instruments.
Interzone © DR
Le lendemain, Yara Lapidus, auteure-compositrice-interprète franco-libanaise nous livrera sa version des grands classiques de la pop occidentale comme “Comment” de John Lennon ou encore des chansons d’Iggy Pop, en lui insufflant sa langue maternelle ainsi que des inspirations de la musique arabe traditionnelle. Enfin, le jeudi 20 juin, Interzoneune fusion entre Serge Teyssot-Gay et Khaled Aljaramani – l’un guitariste français, l’autre oudiste syrien – fêtera ses 20 ans et la sortie de son dernier album à l’occasion deun concert à leur image : méditatif, nostalgique et rêveur.
En réservant vos billets via ce lien, le bonbon vous donne accès à tarifs préférentiels (avec frais de réservation gratuits) dans la limite des places disponibles et sur les séances suivantes : 14 et 15 juin, au prix de 22€ au lieu de 26€ ; les 16, 18, 19 et 20 juin au prix de 16€ au lieu de 22€.
Arabfolies
Institut du monde arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard – 5e
Du 13 au 20 juin 2024
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