Elle représentera le Maine-et-Loire au salon Made in

Elle représentera le Maine-et-Loire au salon Made in
Elle représentera le Maine-et-Loire au salon Made in France

La Chambre des Métiers et de l’Artisanat des Pays de la Loire honorera dix artisans ligériens – deux par département – ​​lors de la douzième édition du salon Made in , qui se tiendra du 8 au 11 novembre 2024 porte de Versailles. à Paris. Parmi eux, Béatrice Ruel, 55 ans et couturière de formation, qui dirige la jeune entreprise de Longuenée-en-Anjou « Modulance, Mode & Accessoires ».

Quel a été votre parcours jusqu’à la création de votre entreprise ?

Béatrice Ruel: « Après mon BEP couture à Cholet, je suis partie suivre une formation haute couture en Mayenne. Après quoi, une entreprise m’a sélectionné suite à trois stages, où j’ai appris toutes les ficelles du prêt-à-porter de luxe (Dior et Chanel), entre autres.

« Je suis resté 14 ans dans cette entreprise, avec l’idée de me lancer ensuite à mon compte. J’ai donc ouvert mon petit atelier de couture sur mesure à Angers, rue du Mail, baptisé Léame Création. Cela a duré 20 ans ! Mais je me sentais fatigué, au point même d’avoir envie de changer de métier. »

Comment vous est venue l’idée de créer Modulance ?

« Lors d’un voyage en 2018, j’ai ramassé un morceau de tissu alors que je visitais la cathédrale de La Valette, à Malte, où ma fille étudiait. Ce tissu était extrêmement important pour Modulance, ma marque de vêtements, déposée en juillet 2022, ainsi que pour son concept. Elle est innovante de par la façon dont je coupe mon tissu : il me reste très peu de déchet de matière. Deuxièmement, j’ai réalisé que mes vêtements suivent l’évolution de chaque morphologie. C’est-à-dire que mes clients peuvent perdre ou prendre du poids, ils n’auront pas à acheter une garde-robe entière. »

Comment avez-vous été sélectionné pour cette émission et qu’attendez-vous en retour ?

« J’ai été sélectionné grâce au bouche à oreille. L’opportunité était tellement belle qu’elle me permettra de faire connaître mon concept et sa démarche éco-responsable et, je l’espère, de m’ouvrir des portes à une échelle plus large qu’une clientèle locale. »

Et pour l’avenir, avez-vous des projets ?

« Je souhaite créer des petites séries pour qu’elles puissent être distribuées dans des boutiques haut de gamme, tout en continuant à créer des modèles uniques. Je cherche à avancer autrement que la « fast fashion », pour sensibiliser aux enjeux climatiques en lien avec l’industrie textile, l’un des secteurs les plus polluants au monde. »

 
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