l’essentiel
La finale nationale de la première édition du concours d’éloquence, organisé par l’association « Des territoires aux grandes écoles » s’est tenue ce samedi 1er juin à Sciences Po Paris. Trois mois après avoir remporté le concours départemental du Tarn-et-Garonne, Ihsane Amik a cette fois pris la deuxième place de cette épreuve. Il était le seul représentant de la région Occitanie parmi les six lycéens participants.
Quel est votre parcours ? Comment avez-vous connu ce concours de parole ?
J’ai presque 18 ans, j’habite à Verdun-sur-Garonne. Je suis en dernière année au lycée Olympe de Gouges à Montech, en filière générale avec une spécialité géopolitique et SES. C’est à la suite d’une conférence de droit que Mathilde et Romane, du Tarn-et-Garonne aux grandes écoles, sont venues donner dans mon lycée, que j’ai découvert ce concours d’éloquence. J’y suis allé avec des amis et ils savent que j’aime parler. Ce sont eux qui m’ont encouragé à m’inscrire. J’ai donc participé au concours départemental en mars et je l’ai gagné. C’est ce qui m’a permis de me qualifier pour la finale nationale qui s’est déroulée à Paris.
Alors vous avez un vrai don pour parler en public ?
Oui, depuis toute petite, j’adore parler en public. J’avais l’habitude de réciter de la poésie, c’est vraiment quelque chose que j’apprécie. J’aime aussi beaucoup écrire puis dire ce que j’ai écrit. Je trouve ça incroyable, j’apprécie vraiment !
Comment vous êtes-vous préparé pour le concours ?
Nous avons pris connaissance du thème une semaine et demie avant le concours. C’était un peu court à préparer ! Le texte que nous devions écrire puis présenter devait être construit autour de la citation de Claude Lévi-Strauss : « Un territoire est vivant, il respire par ceux qui le respectent et le chérissent ».
Dans mon texte, je parle de mon amour pour le Tarn-et-Garonne, de ce qu’il m’a apporté et de ce que j’y apporte. J’explique que pour moi un territoire n’est pas qu’un lieu géographique, c’est un partenaire avec qui on a une histoire, avec qui on entretient quelque chose. Ensuite, je parle de l’amour que l’on doit avoir pour le territoire et de manière générale de l’amour que l’humain doit avoir pour le monde. D’autant plus avec tout ce qui se passe : le climat, la pollution, les accords de Paris qui ne sont pas respectés, etc.
Cela n’a duré que 5 minutes donc j’ai dû être assez rapide.
Grâce à ce texte, vous avez obtenu la deuxième place. Quelle a été votre réaction ?
Je suis très heureux, c’est quelque chose de très gratifiant. J’ai été très surpris aussi ! C’est une expérience formidable. Je me souviens plus de l’expérience que de la deuxième place !
Quelle est la suite, quels sont vos projets ? Le baccalauréat déjà ?
Oui je vais d’abord passer mon baccalauréat. J’ai le premier test Philo le 18 juin.
J’ai eu mes résultats Parcoursup il y a peu. Mon premier choix s’est porté sur Sciences Po à Bordeaux, j’ai passé un concours d’admission mais je suis un peu loin sur la liste d’attente donc ça va être compliqué. Mais j’ai été admis en prépa B/L à Saint-Sernin à Toulouse et en licence de sciences politiques à Fontainebleau qui m’intéresse beaucoup. J’ai aussi été accepté dans une autre prépa à Toulouse, il va donc falloir que je fasse un choix…
