Poisson mort “en quantité” trouvé dans l’eau. Une enquête est en cours en Seine-et-Marne pour déterminer l’origine de la pollution sucrée dans une partie du canal du Loing, où un grand nombre de poissons sont morts par asphyxie depuis le 26 octobre 2024, a-t-on appris. ‘AFP ce lundi 4 novembre auprès des autorités.
Selon le secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Marne, Sébastien Lime, la pollution qui touche le canal entre Souppes-sur-Loing et Bagneaux-sur-Loing est liée à la présence de sucre. « Les analyses ont démontré la présence de saccharose dans l’eau. Mais les investigations n’ont pas encore permis d’établir d’où il vient.said Sébastien Lime.
Pollution sucrée précédente en 2019
Les services de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Inspection des installations classées ont examiné « toutes installations industrielles à proximité »a indiqué Sébastien Lime. “Les différents contrôles administratifs n’ont pas encore permis d’identifier la Source”il a souligné.
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Selon le site Internet du Bureau d’analyse des risques industriels et des pollutions (Barpi), un “pollution d’un cours d’eau par une sucrerie” avait été référencé en novembre 2019 en Seine-et-Marne, plus au nord, à Moret-Loing-et-Orvanne. A l’époque, cette pollution provenait de «provenant d’une sucrerie située en amont», « suite à une fissure sur une digue dans le bassin d’écrémage ».
“Une enquête est en cours”confirmé auAFP le parquet de Fontainebleau, qui ne souhaite pas communiquer davantage.
La Fédération de pêche de Seine-et-Marne va porter plainte
Dès le 26 octobre, des opérations avaient été menées pour retirer les poissons morts du lit du canal et conserver les poissons encore vivants. Et les autorités vident progressivement les biefs (parties du canal entre deux écluses) concernés. « Carpes, perches, brochets, anguilles, silures, gardons, silures… Un très grand nombre de poissons sont morts »constate le président de la fédération de Seine-et-Marne pour la pêche et la protection du milieu aquatique, Philippe Gavelle, rejoint par leAFP.
Récupérés par des bénévoles de l’association, des pêcheurs ou des riverains, ils ont été placés dans des bennes. Mais la fédération préfère attendre avant d’évaluer l’ampleur de cette mortalité car « une certaine quantité de poissons morts reste au fond ». « Il y avait des pêcheurs locaux qui pleuraient le premier jour »» a raconté Philippe Gavelle, évoquant leur plaisir de pêcher mais aussi leur souci de protéger le milieu aquatique. La fédération « va rapidement porter plainte »il a dit, pour “Eviter que de tels événements ne se reproduisent”.