un suspect lié à l’affaire des « mains rouges » au Mémorial de la Shoah

un suspect lié à l’affaire des « mains rouges » au Mémorial de la Shoah
un suspect lié à l’affaire des « mains rouges » au Mémorial de la Shoah

Samedi matin, des employés de la Tour Eiffel (VIIe siècle) ont découvert avec étonnement la présence de cinq cercueils à proximité du monument. Trois individus soupçonnés d’être à l’origine des faits ont été placés en garde à vue samedi puis conduits au palais de justice dimanche.

Selon une Source proche du dossier, l’une d’entre elles serait liée à l’affaire dite des « mains rouges », taguée au Mémorial de la Shoah en mai.

Une camionnette suspecte

Samedi vers 8h30, des opérateurs de vidéosurveillance du 7e arrondissement ont repéré une camionnette blanche suspecte, immatriculée en Bulgarie. Il a effectué des allers-retours à basse vitesse avant de se garer allée Jean Paulhan, à l’angle du quai Jacques Chirac.

Peu après, vers 9 heures du matin, trois hommes d’origine bulgare, ukrainienne et allemande selon nos informations, ont rejoint le véhicule puis « ont déposé sur la voie publique cinq cercueils grandeur nature recouverts d’un drapeau français, avec l’inscription Soldats français d’Ukraine, » a précisé une Source proche du dossier au Parisien. A l’intérieur, seuls des sacs de plâtre ont été retrouvés par le laboratoire central, la brigade canine et la Police Technique et Scientifique qui se sont rendus sur place.

Parmi les suspects arrêtés figurent, entre autres, le chauffeur chargé du transport de la cargaison et les personnes qui l’accompagnaient. Arrivé la nuit précédente de Bulgarie, il avait indiqué au moment de son arrestation avoir été payé 40 euros pour mener à bien la mission. Il aurait déclaré à la police qu’il ne connaissait pas les deux jeunes gens qui avaient déchargé les cercueils. Il les aurait rencontrés la veille de l’incident et leur aurait ensuite demandé d’ouvrir les cercueils pour s’assurer qu’aucun corps ne se trouvait à l’intérieur.

Les deux autres suspects, qui avaient réussi à s’enfuir à pied, ont été retrouvés dans l’après-midi par la police à la gare routière de Bercy, alors qu’ils s’apprêtaient à prendre un bus pour Berlin. Ils ont été interpellés par la police puis placés en garde à vue samedi, comme le chauffeur, pour « violences préméditées ».

Nouvelle ingérence étrangère ?

Ils ont expliqué à la police qu’ils s’étaient rencontrés une fois à Berlin mais qu’ils étaient venus séparément en France. Selon nos informations, tous trois ont justifié leur geste en expliquant qu’ils étaient au chômage et qu’ils avaient besoin d’argent. Le chauffeur est revenu sur sa première déclaration et a finalement reconnu avoir été payé 120 euros pour sa mission alors que les deux plus jeunes auraient touché 400 euros.

Les investigations ont été confiées à la Sûreté territoriale de Paris. Si, à ce stade, le parquet de Paris n’a pas confirmé la piste de manipulation étrangère dans le cadre de la guerre en Ukraine, les enquêteurs qui ont déjà travaillé sur plusieurs dossiers d’ingérence ont reconnu le nom d’un homme identifié récemment dans la liste rouge. affaire de mains.

Début mai, trente-cinq mains rouges ont été peintes à la bombe sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah. Une procédure qui fait écho à plusieurs opérations de ce type menées dans la capitale ces derniers mois, notamment à la Toussaint, où de nombreuses étoiles de David bleues ont été apposées au pochoir sur des immeubles parisiens. Le conducteur et l’homme d’origine allemande font également l’objet d’une OQTF avec détention, indique une Source proche du dossier.

 
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