Sept hommes jugés aux assises de l’Hérault pour une série de home-jackings violents sur personnes âgées

Sept hommes jugés aux assises de l’Hérault pour une série de home-jackings violents sur personnes âgées
Sept hommes jugés aux assises de l’Hérault pour une série de home-jackings violents sur personnes âgées

Six des sept hommes qui comparaissent devant la cour d’assises de l’Hérault à partir de ce lundi sont accusés d’avoir participé, à des degrés divers, à un violent home-jacking d’un couple octogénaire, à Clapiers dans la soirée du 10 décembre 2020. Sous la menace d’un couteau, tous deux ont été frappés au visage, leur causant de multiples fractures au nez et à la mâchoire. Le mari a eu la tête cognée contre le carrelage avant que lui et sa femme soient attachés aux mains et aux pieds. Leurs agresseurs sont repartis avec 550 euros et quelques bijoux.

Le 2 mars 2021 à Lunel, un couple de septuagénaires a été braqué, dans les mêmes conditions, par deux inconnus encagoulés et gantés. Là encore, les époux ont été battus puis ligotés. Ils présentaient également de nombreuses fractures au visage. Ils se sont fait voler des bijoux, de l’argent, des cartes bancaires et leur voiture.

La même procédure

Moins de 15 jours plus tard, on frappe à la porte d’un habitant de Villetelle de 68 ans. Lorsqu’il s’ouvre, il est violemment poussé à l’intérieur, plaqué au sol puis ligoté et menacé de mort par deux hommes soupçonnés d’être les auteurs du précédent home-jacking. Ils lui ont retiré un bracelet en or composé de trois cartes bancaires, dont deux appartenaient à son frère décédé.

Dans les trois jours qui suivent et selon une procédure identique, une habitante de Castries est surprise par deux inconnus qui l’attachent à un fauteuil avant de la bâillonner dans une pièce sombre. Pendant que l’un des agresseurs fouillait la maison, l’autre l’a frappé. Encore une fois, ce sont les mêmes deux hommes qui sont repartis avec une carte bancaire et des bijoux dont l’alliance portée par la victime.

Deux mêmes hommes responsables de trois home-jackings

Plusieurs victimes racontent avoir entendu les assaillants s’appeler par des prénoms arabes, « Rachid » ou « Karim », alors qu’aucun d’entre eux ne le fait. Deux des principaux accusés seraient également impliqués dans des braquages ​​​​commis dans le Gard à la même époque. Chacun minimise son rôle en rejetant la faute sur les autres.

Le verdict sera rendu jeudi 13 mai après neuf jours de procès.

 
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