Le programme Grappe-toi a attiré cinq jeunes, dont deux réfugiés politiques du Tibet.
Cinq femmes l’an dernier pour la première édition, cinq hommes cet automne pour la seconde, le programme « Grappe toi » porte bien son nom. La mission est compliquée. Les prétendants sont des perles rares à trouver. « Il faut contacter une centaine de personnes pour en trouver cinq »summarizes Bertrand Rouanet, general delegate of the Fond’actions Jeunes of Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, drawing on elements from France Travail.
A ces organismes s’ajoutent les coopératives Jeune Montagne à Laguiole et Alliance Porci d’Oc à Sainte-Radegonde, le lycée La Roque à Onet pour la partie théorique, qui accueillent toutes favorablement la démarche. “ Cela permet de découvrir les métiers du monde agricole et de montrer comment ils ont évolué pour changer la mauvaise image. “
L’intérêt est d’attirer des jeunes qui ne sont pas issus du monde agricole, “pour éclairer un chemin”dit Bertrand Rouanet. Orienter, faire toucher la réalité. Cela vient de loin. Aucun des candidats n’avait le permis de conduire alors qu’en milieu rural, cela est indispensable. Un taxi avait été réservé. Il faut dire aussi que sur les cinq candidats, deux, Darjee et Karma, sont des réfugiés politiques du Tibet.
Une aventure humaine
Arrivés en avril, ils apprennent la langue et une autre culture. “Je suis un peu ému car c’était une belle expérience humaine, c’est très enrichissant”confie Jérôme Hercouet, directeur opérationnel du lycée agricole de La Roque. Et de remettre les choses en perspective. Les Tibétains étaient impressionnés par la technologie, le monde moderne. Le programme avait le mérite de rassembler les gens à travers des métiers qui les nourrissent. S’ils ne s’engagent pas tous dans le secteur agricole, l’objectif, pour citer Bertrand Rouanet, est “pour éclairer le chemin.”
Cette dernière espère développer ce programme dans d’autres départements. C’est déjà le cas dans le Tarn-et-Garonne. Et de l’étendre à d’autres métiers. Des pistes ont été établies dans les travaux publics. La pénurie d’emploi étant partout, les métiers liés à la forêt sont également pris en compte. Autant de métiers en tension qui ont pour effet vertueux de nous obliger à aller vers les autres. En attendant, il a été proposé de poursuivre le programme Agrippe toi, France travail a proposé de se réunir en février-mars.
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