Par
Éric Vanovertveld
Publié le
2 novembre 2024 à 13h00
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Lancé en juillet 2024, L’Après (Association pour une République écologique et sociale), est un mouvement politique de gauche français créé par plusieurs dissidents de La France insoumise, comme Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet et Raquel Garrido.
Ce groupe politique dispose désormais d’une antenne Seine-et-Marnaise, initiée notamment par le Réseau unitaire de Sénartcomposé d’anciens LFI ayant quitté le parti de Jean-Luc Mélenchon début 2024, et de plusieurs signataires de l’Appel pour VI.e République en LFI.
La gauche a besoin d’une nouvelle force
« Nous sommes des militants de gauche, engagés dans la vie politique, syndicale et associative du département », expliquent les créateurs de cette antenne Seine-et-Marnaise, dont Christophe Bosquillonconseiller municipal de Cesson ou Hamid Niatiadjoint au maire de Lieusaint. Il y a parmi nous plusieurs élus locaux. Nous nous sommes mobilisés contre la réforme des retraites, contre le racisme, les discriminations, contre la loi sur l’immigration et bien sûr en faveur du Nouveau Front Populaire. Nous souhaitons participer à la création du nouvel équilibre des pouvoirs qui permettra de tourner la page des politiques néolibérales imposées depuis plusieurs décennies, qui ont détruit le tissu social en France, creusé les inégalités et précipité la catastrophe écologique.
En février 2024, une vingtaine de militants de LFI quittent le mouvement, déçus de « ne pas avoir réussi à développer LFI comme elle aurait dû le faire », invoquant également « des dysfonctionnements internes, et une relation problématique avec le leader ».
« La gauche a besoin d’une force nouvelle, unie et résolument engagée dans une transformation écologique et sociale en profondeur, qui porte un programme de rupture tout en adoptant un fonctionnement interne cohérent avec le projet démocratique du VI.e République, continuent les nouveaux membres de L’Après 77. [Ce mouvement] est une alternative politique construite par sa base. Les militants ne sont pas de simples exécutants de décisions prises d’en haut, ils deviennent de véritables acteurs de la réflexion et de la prise de décision.
Au niveau départemental, les deux représentants du mouvement seront Christophe Bosquillon (Cesson) et Julie Coyne (Coulommiers).
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