Tout comme l’Espagne, où les inondations dans la région de Valence ont causé la mort de plus de 200 personnes, la France et son développement sont très vulnérables au risque d’inondation. En cause, l’urbanisation et le bétonnage qui se sont développés au XXe siècle, notamment dans les zones inondables. Aujourd’hui, plus d’un Français sur quatre vit dans une telle zone.
Quartiers emportés, véhicules entassés, champs et habitations dévastés… Dans l’est de l’Espagne, toute la région de Valence a été défigurée par les inondations, après des pluies torrentielles tombées dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre. Le bilan est catastrophique : 205 personnes sont mortes, selon un comptage définitif réalisé ce samedi 2 novembre, et des dizaines d’autres sont toujours portées disparues.
En cause, notamment, l’artificialisation des sols et la concrétisation galopante de la région qui a perdu, en une cinquantaine d’années, les deux tiers de ses vergers, comme le rapporte le site de la région Horta. Cependant, en empêchant l’eau de s’infiltrer dans le sol, l’urbanisation a rendu la métropole plus vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes. Aujourd’hui, 500 000 personnes vivent dans les zones inondables autour de Valence.
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