L’épisode de violences de lundi soir dans le centre-ville de Châtillon a secoué de nombreux habitants. Des coups de feu tirés en direction d’un groupe de jeunes à proximité de l’arrêt de tramway, trois blessés, une voiture en fuite, une arme de type fusil de chasse… Dans un contexte de rixes qui agite la commune et ses voisins depuis début octobre, la psychose n’était pas loin. loin.
Mais l’affaire a été prise “très au sérieux”, selon Nadège Azzaz, la maire (PS) de Châtillon, qui envisageait d’instaurer un couvre-feu pour les mineurs en début de semaine. Deux jours après les faits, trois jeunes âgés de 17 à 19 ans ont été placés en garde à vue et, ce vendredi soir, à l’issue de leur comparution devant le parquet de Nanterre, ils ont été écroués.
L’information a été confirmée par la préfecture des Hauts-de-Seine, très attentive aux tensions qui agitent le sud du département depuis un mois. L’enquête pour tentative d’assassinat a été confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine.
Pour rappel, le soir des faits, des coups de feu ont été tirés par un ou plusieurs individus dans une voiture, à l’arrêt de tramway Centre de Châtillon, un quartier extrêmement fréquenté.
Deux jeunes âgés de 17 et 18 ans, habitant Châtillon et Malakoff, ont été retrouvés dans un premier temps sur place à proximité du kiosque, blessés aux jambes, l’un grièvement à un tibia et l’autre plus légèrement à une cheville. Une troisième victime âgée de 17 ans, résidant également à Châtillon, qui avait initialement fui, a finalement été admise à l’hôpital de la Béclère à Clamart, où les soignants ont découvert un impact de balle sur son épaule.
