Olympic athlete Mélody Julien currently training in Lozère

Olympic athlete Mélody Julien currently training in Lozère
Olympic athlete Mélody Julien currently training in Lozère

La spécialiste du marathon Mélody Julien est en stage de préparation en Lozère jusqu’au lundi 18 novembre 2024. Elle et son coach espèrent trouver des partenaires qui leur permettront de s’entraîner plusieurs fois par an au Pays des Sources.

L’athlète Mélody Julien, qui a couru le marathon aux Jeux Olympiques de Paris 2024, s’entraîne jusqu’à Lundi 18 novembre en Lozère, grâce notamment à l’Athlétisme Éveil mendois. Un stage prévu pour préparer la saison hivernale et surtout la Fête du ski de fond de Carhaix-Plouguer (Finistère). Dimanche 24 novembre, elle prendra le départ de la course féminine Elite, longue de 8 210 m, qualificative pour les Championnats d’Europe.

Si Mélody Julien a débarqué en Lozère, c’est parce qu’elle s’est liée d’amitié avec Anne Moulin, l’une des porte-drapeaux du département en matière de course à pied. Les deux femmes se sont rencontrées lors d’une course en 2015, année des débuts de la Tarnaise en athlétisme.

Un pur produit local

Habituellement, la jeune femme de 25 ans s’entraîne à Montredon-Labessonnié (Tarn), un petit village, situé entre Castres et Albi, dont elle est originaire. Le club où elle a débuté ne compte que 30 membres. Son entraîneur, Max Lesauvage, fondateur du club et ancien champion de sauvetage sportif, est son coach de toujours. « Nous cherchions un lieu pour préparer les compétitions. A la maison, c’est compliqué. Ici, les conditions sont idéales. L’environnement est magnifique. La piste a été récemment refaite. Dans le Tarn, notre piste est à 21 km… Toutes les infrastructures sont loin. C’est une perte de temps. Là, nous avons tout sur place »il explique.

« Nous avons une voie verte en cendres qui est géniale, mais elle n’est pas à côté. » ajoute le gagnant de la dernière course Eiffage sur le viaduc de Millau (1 h 27′ 47”)qui peine aussi à suivre le rythme imposé par le haut niveau. « Quand je vais à l’école, je dois réduire les formations. J’ai du mal à en faire deux par jour”. Mélody Julien ne vit pas de son sport. Depuis cette année, elle est enseignante en maternelle, tout en bénéficiant d’un temps partiel flexible.

Ce séjour à Lozier lui permet donc de rattraper son retard. Mais pour pouvoir bénéficier de semaines sans enseignement, elle a dû travailler à temps plein jusqu’aux vacances d’automne et, donc, supprimer les séances de formation…

Pour les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, le coureur envisage de ne pas travailler et accepte ainsi de ne pas être payé pendant deux ans. “Ce n’est pas une situation facile. Dans des endroits comme la Lozère, vous avez moins de choses à penser et à vous soucier. Nous supprimons tout cela.met le coach en perspective.

Pérenniser les stages en Lozère

Ici, le champion de du semi-marathon 2024 s’entraîne deux fois par jour. Dans « de très bonnes conditions, assure Max Lesauvage. Nous avons été très bien accueillis par Anne Moulin. Il y a toujours quelqu’un pour nous ouvrir le stade. Parfois, il y a un ou deux athlètes qui se joignent à notre entraînement.

« Nous recherchons des partenaires dans la région, pour pouvoir pérenniser ces cours. Ils durent entre deux et trois semaines, deux à trois fois par an. »dit l’entraîneur. Mélody Julien et son coach ont particulièrement besoin d’aide pour l’hébergement. Un stage comme celui-ci leur coûte entre 2 500 et 3 000 €. Pour ce premier séjour en Lozère, ils logent au village gîtes Colombier, à Mende.

S’il parvient à obtenir des subventions, Max Lesauvage souhaite réaliser tous les grands préparatifs au pays des sources. En revanche, en raison du métier de champion, elles devront avoir lieu pendant les vacances scolaires. S’ils le peuvent, ils reviendront en avril prochain pour préparer les épreuves sur piste.

De nombreux avantages

J’ai découvert pas mal de chemins dont un pour préparer le cross-country. J’apprécie l’entraînement en montagne. Lla piste est sympa”, se réjouit celle qui est aussi championne de France du 10 000 m. Il n’y a pas que des endroits agréables, tout est beau ici.estime le coach. Il y a aussi le climat et l’altitude qui sont des atouts. conclut l’athlète.

Dans un futur proche, le duo espère revenir pour « Préparez-vous correctement. ÔNous pourrons également organiser des activités avec les athlètes de la ville. Nous aimerions travailler avec l’office de tourisme pour organiser une rencontre avec les coureurs un samedi matin… »projette le coach, gaiement.

 
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