Une « mexicanisation du pays », c’est ce qu’a évoqué le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en réaction à la fusillade qui a impliqué des dizaines de personnes, jeudi 31 octobre à Poitiers (Vienne).
Selon les premiers éléments de l’enquête, des coups de feu auraient été tirés en direction de la terrasse d’un restaurant du quartier des Couronneries à Poitiers, quartier connu pour le trafic de drogue. Le dernier bilan fait état de cinq blessés, touchés par balles, dont un jeune de 15 ans dont les jours sont en danger.
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Si Poitiers a attiré toute l’attention en raison du nombre de protagonistes, le reste de la France n’est pas épargné par le phénomène des fusillades.
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A Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), un jeune homme de 19 ans a été abattu peu après 1 heure du matin, vendredi 1er novembre, en centre-ville, rapporte La Montagne. La victime, dont le pronostic vital serait compromis, a ensuite été évacuée vers le centre hospitalier de Clermont Gabriel-Montpied.
En revanche, à Valence (Drôme), les secours n’ont rien pu faire pour sauver un jeune homme de 19 ans, touché par plusieurs projectiles, vendredi 1er novembre, rapporte The Dauphiné Libéré.
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Lutte contre le trafic de drogue
Trois fusillades en quelques heures… Avec en toile de fond un trafic de drogue. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le député de Vienne, Sacha Houlié, après la fusillade de Poitiers.
L’élu a estimé le est symptomatique d’une gangrène suite à l’expansion du trafic de drogue ».
En déplacement vendredi 1er novembre à Rennes (Ille-et-Vilaine), le locataire de la place Beauvau a tenu à réitérer sa fermeté face à « trafiquants de drogue »annonçant un renforcement des moyens pour lutter contre le trafic de drogue.