Transmission, départs à la retraite… Les combats des anciens agriculteurs ornais

Transmission, départs à la retraite… Les combats des anciens agriculteurs ornais
Transmission, départs à la retraite… Les combats des anciens agriculteurs ornais

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Editorial Flers

Publié le

1er novembre 2024 à 16h50

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Il était temps pourassemblée générale pour les anciens agriculteurs ornais ce mardi 22 octobre à Messei (Orne). De nombreux thèmes ont été abordés, notamment la transmission, les retraites et la production actuelle.
Rejoint par Armand Prod’homme, président de jeunes agriculteurs de l’Orne, et les conseillers départementaux Jean-Pierre Feret, José Collado et Brigitte Viarmé-Dufour.

Dans l’assistance, il y avait Maurice Droulin, ex-agriculteur et ex-président de la conseils économiques, sociaux et environnementaux de l’ancienne Basse-Normandie. A la tribune se trouvaient Régis Chevallier (président), Olivier Borel (exploitant et président régional du Crédit agricole de Normandie), Jean-Paul Lecourt (secrétaire national) et Sylvain Delye (président FDSEA de l’Orne).

Les retraites agricoles augmentent, mais…

D’emblée, le président Régis Chevallier a rappelé la force de la section, son trésorier donnant le chiffre de 609 membres.

Régis Chevallier a une pensée pour combats réalisée « en soutien aux luttes et aux colères des jeunes opérateurs en 2023 ».

Il revient également sur les événements marquants et les travaux à mener : « Nous avons accueilli la réunion de la fédération nationale des produits laitiers. Nous nous sommes battus pour la réforme du calcul des retraites, mais la dissolution de l’Assemblée nationale a tout stoppé. Nos avancées sur l’installation des jeunes, indexation du montant des pensions… »

il reste à gagner sur la fiscalité des revenus fonciers courants, le bien vieillir et la santé, exigence prioritaire avec bien sûr une loi sur la dépendance.

Régis Chevallier, president

LE pensions restent l’une des principales préoccupations des anciens agriculteurs.

Depuis 2017, les retraites agricoles ont augmenté de 10,7%. Mais les petites pensions sont toujours le parent pauvre, les 25 meilleures années n’étant qu’un petit espoir pour les conjoints. Il faudra un jour parler des pensions de survie.

Jean-Paul Lecourt, secrétaire national

Parmi les invités, l’un d’eux a déclaré : « Grâce à la loi Chassaigne, nos pensions ont atteint 1 000€ minimum. C’est encore trop peu, mais ce député. [du Puy-de-Dôme, N.D.L.R] nous a défendus. »

Pour clôturer cette rencontre, une table ronde a été proposée sur le thème de l’avenir de l’agriculture et les zones rurales.

Comment attirer les jeunes ?

Armand Prod’homme est en Gaec dans le pays d’Écouves, près d’Alençon : « Je peux dire qu’il y a des jeunes qui s’installent, mais ce n’est pas simpleil ne suffit pas d’être motivé. Nous, les jeunes, voulons bien travailler, mais différemment. Nous aspirons à prendre des week-ends, à partir en vacances, d’où l’utilité du service de remplacement. »

Il ajoute : « Il ne faut pas hésiter à déléguermême si c’est plus compliqué en élevage. Il faudra aussi produire de l’énergie tout en maintenant notre production agricole et nos spécificités françaises. »

La moitié des agriculteurs prendront leur retraite d’ici 2034

Le président régional du Crédit agricole Olivier Borel répond : « L’unité est notre force, elle est décisive. La moitié des agriculteurs prendront leur retraite d’ici 2034. Des implantations sont prévues dans l’Orne, dans le secteur de l’élevage. Mais parmi les jeunes, il existe des désirs de loisirs et c’est normal. »

Il suggère quelques idées : « Avant de commencer, il y a le point de réception des installations. Là, nous accompagnons petits et grands pour qu’ils puissent présenter un projet. Pour cela, une formation de trois jours est proposée. »

Un million de vaches en moins en six ans

Régis Chevallier rebondit : « En six ans, la a perdu un million de vaches, la consommation ayant chuté. L’industrie agroalimentaire implique beaucoup d’entreprises sur notre territoire, des emplois… Il faut rester un terre de reproductionnotre souveraineté alimentaire est stratégique. Tous les secteurs agricoles doivent être complémentaires et évoluer avec le réchauffement climatique. »

Pour conclure, le Président Régis rappelle Élections de décembre et vous invite à voter.

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