Formé à Montpellier, Amir Tizi-Oualou (18 ans) a quitté l’Hérault cet été pour un poste de titulaire à Tourcoing. Le futur passeur des Bleus retrouve le MHSC VB et son ami Joris Seddik, samedi (19 heures) à Roubaix pour le choc de la 7e journée de la Ligue A masculine.
Comment se passe votre nouvelle vie dans le Nord ?
Pour le moment, la météo est plutôt clémente. Je pense que j’ai réussi à ramener le soleil de Montpellier (rires). C’est la première fois que je suis éloigné de ma famille aussi longtemps, mes parents qui habitent Avignon sont un peu tristes mais c’est comme ça.
Était-ce indispensable pour votre carrière de quitter Montpellier ?
Ce n’était pas obligatoire, j’ai eu plusieurs propositions pour débuter dans une équipe de Ligue A. Celui-ci était difficile à refuser même si mon objectif n’était pas forcément de quitter Montpellier. Je suis parti en bons termes.
Mais vous n’aviez pas l’assurance d’être titulaire du MHSC VB ?
A Montpellier, j’allais être en concurrence avec Raphaël Corre, ce qui aurait pu m’aider pour la suite de ma carrière. J’ai préféré être assuré d’une place de titulaire, d’autant qu’avec Tourcoing, je jouerai la Coupe d’Europe.
Ce match contre le MHSC VB est-il particulier pour vous ?
Je jouerai contre mes anciens partenaires avec qui je m’entendais bien et Joris (Seddik). Ce sera la première fois que nous nous affronterons tous les deux. Ce sera amusant de jouer les uns contre les autres mais aussi dérangeant de ne pas porter les mêmes couleurs. C’est un grand défi de jouer contre votre meilleur ami.
Joris Seddik, 18 ans également, a remporté la Ligue des nations avec la France cet été. Pensez-vous pouvoir jouer avec les Bleus lors des prochains matchs ?
Je n’attendais pas de voir Joris en équipe de France, j’ai ce rêve depuis que je suis petit. C’est devenu un grand objectif. Si je joue le mieux possible cette année, j’aurais la chance de partir avec l’équipe de France comme cet été où j’ai fait un stage et un match amical contre les Pays-Bas à Orléans. C’est dans un coin de ma tête mais pour l’instant je pense plutôt aux objectifs collectifs avec Tourcoing.
Selon vous, qu’est-ce qui mènera à la suite de votre carrière ?
J’ai signé un contrat de deux ans à Tourcoing avec une sortie à la fin de la première année. Je pense que pour être sélectionné en équipe de France, il faut jouer dans un club à l’étranger. Je sais que je vais y aller, c’est un rêve, mais je pense que j’ai le temps. Le championnat de France est très relevé, homogène avec des joueurs extraordinaires.
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