Depuis près d’un an, la question se pose sur la coiffe champenoise. Doit-il être obligatoire ou facultatif ? La décision finale sera rendue le 26 novembre par l’INAO. Mais selon France 3, la coiffure n’est plus obligatoire depuis août 2023, ce qui ne plaît pas à certains vignerons, notamment dans la Marne.
D’un côté, il y a ceux qui préfèrent utiliser des bandes ou des ficelles (plus traditionnelles selon eux), qui ont l’avantage de produire moins de déchets. En revanche, les partisans du plafond, comme le Syndicat général des vignerons (SGV), considèrent que cet élément permet d’identifier et d’authentifier le produit.
Entre tradition, authentification et écologie
Selon une étude du Comité Champagne, la coiffe représente 0,6% des émissions de gaz à effet de serre, ce qui pousse certains vignerons, comme ceux du collectif « ça déiffe en Champagne », à vouloir l’abandonner. Ces derniers prônent cependant la liberté de choix en matière de bouchage, à l’instar de l’Association des Champagnes Bio, des Vignerons Indépendants de Champagne et de la Confédération Paysanne.
Mais cette pièce d’aluminium, parfois dorée, argentée ou blanche, est un symbole distinctif. Le Syndicat général des vignerons (SGV) et les autorités champenoises souhaiteraient que la coiffure soit obligatoire, mais le verdict tombera le 26 novembre, soit deux mois après le recours.
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