« En septembre, nous avions déjà rempli plusieurs réservoirs collinaires »

« En septembre, nous avions déjà rempli plusieurs réservoirs collinaires »
« En septembre, nous avions déjà rempli plusieurs réservoirs collinaires »

En Ardèche, la construction de retenues collinaires fait partie des solutions mises en place par la Chambre d’Agriculture pour lutter contre la sécheresse estivale. « Il existe des usages très anciens des retenues collinaires, notamment en Nord Ardèche. Le département a une topographie qui se prête bien à ce type de travaux », analyse Benoît Claret, président de la Chambre d’agriculture de l’Ardèche. Ces structures de stockage d’eau sont remplies par le ruissellement de la pluie ou de la fonte des neiges.

« Avec la météo de cette année, en septembre, nous avions déjà rempli plusieurs réservoirs », souligne l’agriculteur du village de Mars. Nous avons eu des centaines de millimètres en quelques heures en avril, et cet été tout sera très sec, nous devons donc faire de notre mieux pour anticiper. »

Une quarantaine de candidatures reçues cette année

La Chambre d’agriculture a reçu cette année une quarantaine de demandes de construction de réservoirs collinaires : « Il y a une réalité économique derrière tout ça. La construction d’un réservoir collinaire a un coût très élevé. C’est une stratégie qui nécessite un investissement financier important et demande beaucoup d’attention. » Benoît Claret et son équipe analysent chaque demande. Une dizaine de projets devraient voir le jour d’ici deux ans. « Dans chaque dossier, nous étudions la pertinence économique et agronomique. Il ne suffit pas d’avoir un projet, il faut avoir la mise en œuvre technique qui va avec », explique le président de la Chambre d’agriculture. En ce sens, l’institution mène de nombreuses recherches : « Nous travaillons sur de nouvelles technologies qui permettent d’avoir une carte précise du département pour, entre autres, savoir où installer les réservoirs collinaires. Nous essayons également d’économiser l’eau en améliorant nos connaissances. »

La mise en place de ce type d’ouvrage nécessite également un sol adéquat, un moyen de bien déployer l’eau et une bonne irrigation. « Nous souhaitons maintenir ce qui existe et nous souhaitons poursuivre une stratégie de déploiement globale », précise Benoît Claret. Cela nous permet de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. »

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