foie gras, flamme olympique et qui rit, sort, dans nos échos satiriques

foie gras, flamme olympique et qui rit, sort, dans nos échos satiriques
foie gras, flamme olympique et qui rit, sort, dans nos échos satiriques

C’est le combat final !

Le foie gras aura-t-il la peau à gauche… qui n’était déjà pas très uniforme ? Céline Piot, candidate landaise aux élections européennes sur la liste du communiste Léon Deffontaines, met en tout cas les pieds dans le plat.

L’élu montois assure que la production de foie gras par gavage a été récemment menacée au Parlement européen. Et devine quoi? « Un seul eurodéputé sortant de gauche a voté contre son interdiction : Emmanuel Maurel, qui figure en troisième position sur la liste menée par Léon Deffontaines. Elle est donc la seule à défendre la souveraineté alimentaire et toute une filière si importante pour le Sud-Ouest », argumente-t-elle. Et de conclure, façon slogan : « La gauche unie pour le monde du travail, c’est la gauche du foie gras, pas la gauche du caviar ».

Et paf ! Une allusion à peine voilée à la liste concurrente de Raphaël Glucksmann et du Parti socialiste. Dans l’attente du dîner de Noël où toute la famille de gauche sera réunie à table.

Landes, morne plaine !

La flamme est passée par ici, elle repassera par là. Mais pas dans les Landes. Privés de la flamme olympique, parce que le Département n’a pas souhaité payer la facture de 180 000 euros pour l’accueillir, les Landes n’ont pas pu l’admirer sur leurs terres, comme cela s’est produit dans le Béarn, le Pays Basque, la Dordogne, le Gers ou encore la Gironde. .

De beaux moments populaires où l’on a pu voir du public nombreux, une grande ferveur populaire, et aussi, parfois, des sportifs landais. Céline Dumerc à Tarbes, Stéphanie Barneix à Pau ou encore l’espoir du skate français, Vincent Milou, à Bordeaux. Des personnalités locales qu’on aurait aussi aimé voir avec des paysages landais derrière. Manqué ! Dans l’attente du prochain passage de la flamme… dans un siècle ou deux.

Quand il n’y a pas de confiance…

Le maire de Saint-Paul-lès-Dax, Julien Bazus, aime se montrer franc et « prendre des notes » : « Quand vous ne votez pas le budget du Grand Dax, vous êtes exclu du bureau. Quand Hervé Darrigade vote contre le budget de la Sitcom 40, où il siège pour représenter le Grand Dax, doit-il rester ou démissionner ? Quand il n’y a pas de confiance, il faut partir, a-t-on entendu ce soir. »

Le maire de Saint-Paul faisait référence à l’éviction, quelques minutes plus tôt, de Bérengère Lassouque-Sabourault du bureau communautaire pour s’être abstenue de voter le budget de l’Agglo, mais sans doute aussi à sa propre éviction pour les mêmes raisons, un an il y a.

Et Hervé Darrigade, vice-président chargé de l’environnement, de répondre : « Le fonctionnement n’est pas le même, je défends les intérêts des Grands Dacquois à la Sitcom 40. Ce n’est pas du tout la même chose. J’ai voté contre le budget, mais mon vote contre a permis aux élus d’autres communautés de communes d’échanger. » De la contradiction naîtrait donc parfois le débat… Si cela pouvait aussi être constructif, à l’occasion, ce serait vraiment une bonne nouvelle !

Qui rit, sort

Le maire de Tercis-les-Bains, Hikmat Chahine, a légèrement perdu ses nerfs lors du conseil communautaire du Grand Dax. Pourtant habitué aux longues délibérations techniques en tant que vice-président des finances, il a « dégainé l’épingle » en entendant des rires dans l’assemblée, tandis qu’il accusait le maire de Saint-Paul-lès-Dax, Julien Bazus, de préjuger de sa couleur politique…

“Qui rit?” Je vous invite à vous rendre au Parti socialiste et à rechercher qui a parrainé les élections de 2020. D’accord ? Et tu reviens plus tard pour me parler. » Une petite bombe qui aurait mérité quelques explications. Ni gauche ni droite, bien au contraire ? Une volonté de brouiller les lignes, après l’éviction de Bérengère Lassouque-Sabourault, dernière « trace de gauche » au sein du bureau communautaire ?

Le maire de Tercis est heureusement descendu aussi vite qu’il s’était échauffé. « On ne fait pas de politique politique, on ne regarde pas qui est de droite ou qui est de gauche, on regarde la valeur de l’humain, merci ! »

Pas de rancune, vraiment ?

A Mont-de-Marsan, il n’est pas rare d’entendre parler du Stade Montois Rugby lors d’une réunion du conseil municipal ou urbain. Séance anticipée d’une demi-heure pour arriver à l’heure au stade André-et-Guy-Boniface, téléphone portable connecté à Canal + discrètement calé sur les genoux lorsque les Jaune et Noir jouent à l’extérieur, tout est bon pour ne pas rater son équipe.

Mais cette année, il n’y a pas eu de phase finale pour les favoris des élus du Moun. C’est même le meilleur ennemi de Dacquois, promu à ce titre, qui s’offre le luxe d’un barrage contre Grenoble. Mais il faut croire que les Montois ne sont pas rancuniers : ce jeudi 23 mai, au Conseil municipal, Charles Dayot a exhorté ses camarades à être concis afin d’être à l’heure devant la télé et le match USD. Si le Conseil municipal s’est terminé vers 20h30 et que le président du tribunal de Mons a dû effectivement assister à cette séance, rien ne dit qu’il ait soutenu le rival détesté, battu lourdement 58 à 10.

 
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