Ancien résident de la Haute-Vienne, ce centenaire est le plus ancien porteur de la flamme olympique

Ancien résident de la Haute-Vienne, ce centenaire est le plus ancien porteur de la flamme olympique
Ancien résident de la Haute-Vienne, ce centenaire est le plus ancien porteur de la flamme olympique

De passage dans la commune de Confolens en Charente ce vendredi 24 mai, la flamme olympique a suscité une curiosité et une enthousiasme transgénérationnelle malgré la météo et la pluie matinale.

Le passage de la flamme à Confolens avait un air limousin. Si elle ne se rendra pas en Haute-Vienne pour ces Jeux de Paris 2024, c’est par la doyenne des porteuses de flamme, Julienne Soury (107 ans), que Limoges et Saint-Junien, villes où elle a vécu et travaillé, étaient représentées.

Un doyen « attachant »

Emmenant le soleil avec elle à sa descente du bus Paris 2024, Julienne Soury s’est élancée de l’EHPAD du Pré de l’étang à 14h48 sous le regard admiratif de sa famille. Charlie, 6 mois, a pu revoir son arrière-grand-mère, première porteuse de flamme à Confolens même si un siècle les sépare. Elle était accompagnée d’un marathonien, Christian, qui l’a aidée dans sa préparation physique et sa marche devant une foule captivée.

L’étape charentaise est aussi le reflet de cette belle histoire. « Julienne est un pilier de notre structure. C’est une personne qui y met beaucoup de vie. C’est quelqu’un de caractère et très attachant », confie Fanny Raynaud, directrice de l’établissement. Victime d’un accident vasculaire cérébral il y a quelques semaines, Julienne s’est rapidement rétablie. C’est avec un sourire contagieux qu’elle a emmené avec elle les équipes des EHPAD.

Elle fêtera ses 108 ans cet été. 14 porteurs lui succèdent alors.

Parcours de 3,1 km, 15 porteurs de flamme, tissu associatif…
La commune entière de Confolens s’est habillée avec un seul objectif : célébrer les valeurs fédératrices du sport, « paix et fraternité ». Dès 10 heures ce vendredi, les élèves (collège, lycée, IME) s’élancent pour une « course couleur » dans la ville.

Alexandre Coucaud

 
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