Des entrepreneurs achètent des maisons pour accueillir les travailleurs étrangers

Confrontés à la pénurie de main d’œuvre et de logements, les industriels de la région achètent des maisons pour accueillir les travailleurs étrangers.

Dans les ateliers de couture du fabricant de vêtements et de sacs Identification Sports, situés dans le quartier de Chicoutimi, au Saguenay, 11 Nicaraguayens font fonctionner des machines à coudre.

Michel Boivin, propriétaire de l’entreprise avec sa fille, s’est tourné il y a quelques années vers les tailleurs et couturières de ce pays d’Amérique centrale bordé par la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, faute d’en trouver au Saguenay-Lac-Saint-Jean. . Là-bas, des dizaines de milliers de personnes travaillent dans l’industrie textile.

J’ai choisi le même pays pour qu’il y ait une communication entre les salariés, qu’ils puissent avoir une famille iciexplique le propriétaire.

Michel Boivin, propriétaire Identification Sports

Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard

Pour les accueillir, Michel Boivin a d’abord tenté de louer des appartements, même s’ils étaient un peu moins nombreux dans l’équipe. Mais il déchante rapidement. C’est compliqué avec les baux. Et c’est pas meublé, il faut des poêles, des frigos et tout çail énumère.

L’entrepreneur a payé des appartements qui restaient parfois inoccupés pendant des mois.

On ne sait pas quand les ouvriers arriveront. Nous ne savons pas quand ils partent. Nous ne savons rien. Il faut être prêt.

Une citation de Michel Boivin, propriétaire d’Identification Sports

Michel Potvin est désormais prêt : il a d’abord mis la main sur une propriété, puis sur une seconde. Il les a entièrement équipés pour accueillir les ouvriers. J’ai la deuxième maison en état de marche, j’ai les lits, les serviettes, le grille-pain, les assiettes.

La propriétaire de Savard Chaussures et Savaco, Jessica Savard, a également acquis une maison pour loger ses employés originaires du Maroc qui travaillent dans ses ateliers de confection, au sous-sol d’un immeuble du quartier Chicoutimi.

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Jessica Savard, directrice générale de Savard Chaussures et Savaco, présente les produits de la division industrielle de l’entreprise.

Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard

mètres. Ils pourront se déplacer à pied », « texte » : « J’ai eu la chance de trouver une maison qui se trouve juste à côté du travail. Même pas 200 mètres. Ils pourront se déplacer à pied”}}”>J’ai eu la chance de trouver une maison juste à côté du travail. Même pas 200 mètres. Ils pourront se déplacer à piedconfie celui qui occupe également le poste de directeur général.

Vague d’intérimaires

Selon Manufacturiers et Exportateurs du Québec, il y aurait actuellement entre 12 000 et 13 000 travailleurs étrangers dans la province, alors qu’ils n’étaient que 650 en 2015. Face à ce nombre grandissant, la présidente de l’association, Véronique Proulx, soutient qu’une réflexion collective est nécessaire.

Car la plupart du temps, ces gens venus des quatre coins de la planète souhaitent rester au Québec après l’expiration de leur contrat de travail, fait-elle valoir.

degrés. Il y a des besoins, les entreprises veulent y répondre, que peut-on mettre en place comme solution?”,”texte”:”Souvent, ils aspirent à une immigration permanente. L’employeur veut les garder. Après, il y a toute la question des capacités d’accueil et d’hébergement… Mais je pense qu’il faut regarder l’enjeu à 360 degrés. Il y a des besoins, les entreprises veulent y répondre, que peut-on mettre en place comme solution ?”}}”>Souvent, ils aspirent à une immigration permanente. L’employeur veut les garder. Après, il y a toute la question de la capacité d’accueil et d’hébergement. Mais je pense que nous devons considérer le défi avec une vision à 360 degrés. Il y a des besoins, les entreprises veulent y répondre, que peut-on mettre en place comme solution ?

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Véronique Proulx est présidente-directrice générale de Manufacturiers et Exportateurs du Québec. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Catherine Paradis

Arrivé au Québec en 2020 quelques semaines avant la pandémie, le Nicaraguayen Félix Castellon, qui a traversé des hivers éprouvants au Québec, rêve par exemple de faire sa vie ici et de continuer à gagner de l’argent en fabriquant des sacs, dont le fameux Lavoie, à Identification Sports. De l’argent qu’il peut envoyer à sa famille restée dans son pays d’origine.

J’aimerais devenir citoyen ici, mais c’est un processus long et difficile. J’espère que ça marche bienil dit.

Entre-temps, il vit avec huit collègues dans l’une des maisons jumelées achetées par Michel Boivin. Il l’avoue, partager un logement, mais avec ses camarades du Nicaragua, n’est pas toujours facile. Nous devons apprendre à vivre ensemble.

Selon un rapport de Claude Bouchard

 
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