secteurs très vulnérables de Matane

secteurs très vulnérables de Matane
secteurs très vulnérables de Matane

Des chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) ont découvert des secteurs dans la MRC de La Matanie, particulièrement à Matane, qui seront très vulnérables à l’érosion côtière et à la submersion d’ici 50 ans.

Ils ont présenté les résultats de leur étude lors du dernier congrès régional du Réseau Environnement, qui s’est tenu jeudi à Matane.

Dans le MRC de La Matanie, ce sont les secteurs de Matane-sur-Mer et de Petit-Matane qui sont les plus vulnérables à l’érosion projetée d’ici 2070, selon cette étude.

Quant à la submersion côtière, ce sont les secteurs du Barachois et de la rue de la Marée qui seront les plus vulnérables d’ici une cinquantaine d’années.

Cette étude réalisée par des chercheurs duUQAR et récemment actualisé permet également de déterminer les secteurs qui devraient faire l’objet d’une intervention prioritaire.

: les gens, les routes, [aspects] patrimonial et économique», «texte»: «Nous travaillons depuis plusieurs années sur l’érosion et la submersion, mais nous avons voulu travailler sur ce que nous appelons la vulnérabilité, c’est-à-dire à la fois là où elle recule le plus vite, là où il y a le plus d’inondations.» , mais aussi ce qui peut être affecté : les personnes, les routes, [aspects] patrimonial et économique”}}”>Nous travaillons depuis plusieurs années sur l’érosion et la submersion, mais nous avons voulu travailler sur ce que nous appelons la vulnérabilité, c’est-à-dire à la fois là où elle recule le plus vite, là où il y a le plus d’inondations, mais aussi ce qui peut être affecté : les personnes, routes, [aspects] patrimonial et économiqueexplique Guillaume Marie, professeur de géographie des zones côtières àUQAR.

Guillaume Marie, professeur de géographie côtière à l’UQAR

Photo : Radio-Canada / Pierre Chapdelaine de Montvalon

Il s’agit d’un outil qui peut être utilisé par différents niveaux de gouvernement, notamment le ministère de la Sécurité publique, MRC et les municipalités dans leur lutte contre l’érosion, selon lui.

Peut-être qu’à moyen terme, il faudra penser à déplacer des bâtiments ou des routes à certains endroits. [situés] dans les endroits les plus vulnérables à l’érosion ou à la submersionil explique.

Changement de paradigme

En matière de solutions pour freiner l’érosion et la submersion côtières, il y a eu un véritable changement de paradigme ces dernières années, selon Philippe Sauvé, professionnel de recherche au Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières de L’UQAR.

En 2017, les structures rigides comme les enrochements ou les murs de protection représentaient près de 98 % des ouvrages de protection côtière au Québec.

Aujourd’hui, des solutions plus souples comme le rechargement des plages ou les techniques de revégétalisation sont privilégiées.

Ces solutions ont été privilégiées, par exemple, pour la plage de Sainte-Luce ou encore pour le site historique de La Grave, aux Îles-de-la-Madeleine.

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La réalimentation des plages du site historique de La Grave en 2022.

Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Les techniques rigides peuvent fonctionner dans certains environnements. Mais dans des environnements meubles, par exemple sur une plage, ces techniques vont refléter l’énergie des vagues, ce qui va provoquer des effets négatifs, comme une réduction de la hauteur de la plage, de la largeur de la plage, donc une perte de surface.il explique.

Les blocs de béton ne sauveront pas le monde, du moins à long terme.

Une citation de Philippe Sauvé, professionnel de recherche au Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières duUQAR

Les différents niveaux de gouvernement ont déjà travaillé pour lutter contre l’érosion des berges dans la région. Québec a annoncé 100 millions de dollars en 2022 à cet effet.

À Matane, le ministère de la Sécurité civile évalue toujours des solutions pour freiner ce phénomène accentué par les changements climatiques.

On sait qu’il y a des solutions qui vont venir, on ne sait pas encore quelles solutions seront proposées par les ingénieursexplique Guillaume Marie.

Le maire de Matane, Eddy Métivier, n’était pas disponible pour répondre à notre demande d’entrevue.

 
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