Les métiers de la sécurité sous pression, également dans le Finistère

Les métiers de la sécurité sous pression, également dans le Finistère
Les métiers de la sécurité sous pression, également dans le Finistère

« Il n’y a pas que les Jeux Olympiques qui recrutent des agents de sécurité. Dans le Finistère aussi, les besoins augmentent ! », alerte François Persehaie, directeur territorial Finistère de France Travail. Dans son étude des besoins en effectifs pour 2024, l’établissement public a identifié cette année cette particularité, avec 366 déclarations d’intention d’embauche dans l’année pour des agents de sécurité et de surveillance. « Surtout, 98,6 % de ces recruteurs estiment qu’il sera difficile de trouver des candidats. C’est le métier le plus en tension dans le département cette année », précise le directeur territorial. En valeur absolue, les métiers les plus recherchés restent ceux de l’hôtellerie-restauration et les métiers peu qualifiés du soin et de la santé.

« Détections potentielles »

Au-delà du pic des demandes liées aux Jeux, la raison est conjoncturelle. Au fil des années, l’accès à la profession est devenu plus restreint avec des exigences de formation avec carte professionnelle, un casier judiciaire vierge et une autorisation du ministère de l’Intérieur notamment.

Pour répondre aux besoins des entreprises de sécurité, France Travail s’adapte donc. «Nous organisons la détection de potentiels», explique Caroline Cocagne, conseillère aux entreprises à France Travail. Durant une demi-journée, les demandeurs d’emploi se voient présenter le métier : les avantages, les inconvénients. « Ils passent également des tests qui mettent en valeur leurs compétences. Pour la sécurité, c’est de l’observation par exemple », ajoute-t-elle.

Les tests sont effectués pour mettre en valeur les compétences des demandeurs d’emploi.

Les candidats intéressés sont ensuite orientés vers la formation Greta (245 heures au total), avec même la possibilité de la suivre, périodiquement, de manière accélérée pour répondre aux besoins estivaux des entreprises locales. « Grâce à cette méthode, nous approchons des 100 % de réussite », se réjouit le réalisateur. La prochaine étape est de développer davantage les cours d’immersion de trois jours « qui ne sont pas nouveaux mais qui fonctionnent très bien ! »

#Français

 
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