Des espaces séparant les hommes et les femmes pour un spectacle présenté à l’Olympia de Montréal

Des espaces séparant les hommes et les femmes pour un spectacle présenté à l’Olympia de Montréal
Des espaces séparant les hommes et les femmes pour un spectacle présenté à l’Olympia de Montréal

Est-il encore acceptable, en 2024, que des salles de spectacles de renom fassent asseoir séparément les hommes et les femmes dans certaines sections lors d’événements ? C’est ce qu’estime Patrick Levy, le propriétaire de l’Olympia de Montréal, où les spectateurs seront séparés sur le balcon pendant le concert. Nos racines andalouses ce dimanche.

«Quand les gens louent la chambre, ils ont le droit de choisir et de faire ce qu’ils veulent», explique le propriétaire de l’établissement de la rue Sainte-Catherine Est Montréal, Patrick Levy, contacté par Le journal.

Dans sa salle de spectacle, plusieurs grands noms de la chanson et de l’humour d’ici et d’ailleurs se sont produits au fil des années, dont Gilles Vigneault, Tori Amos, Daniel Bélanger, Charlotte Gainsbourg, Jack White, Louis-José Houde et Sugar Sammy. Le chanteur français Christophe Maé s’y installe pour présenter son concert Carnet de route ce soir, vendredi et samedi soir.

A l’autre bout du fil, M. Levy a d’abord déclaré qu’il n’était pas au courant de tout ce qui se passait dans son propre théâtre. Il a ensuite ajouté que le spectacle du 26 mai était un événement privé organisé par La Communauté Sépharade Unisés du Québec dans le cadre du Festival Sépharade de Montréal 2024.

Pourtant, même si Nos racines andalouses – un concert de l’Orchestre Symphonique Andalou de Montréal dirigé par le chef de Orchestre de Jérusalem Est OuestTom Cohen – n’est pas annoncé sur le site officiel de L’Olympia de Montréal, il est possible pour le grand public d’obtenir des billets en ligne sur les sites de la Communauté Séfarade Unifiée du Québec et du Festival Sépharade de Montréal 2024.

« Cette célébration de la culture andalouse s’annonce comme un moment magique, plein de découvertes, de plaisir et de partage », peut-on lire dans le descriptif de la soirée.

Une question religieuse

Patrick Lévy dit comprendre que la séparation des hommes et des femmes est une question religieuse, allant de la comparaison avec la synagogue où les femmes ont une place différenciée et distanciée des hommes dans la religion juive.

L’Olympia de Montréal est la seule salle de spectacle à offrir des billets séparant les hommes des femmes dans le cadre du Festival Sépharade de Montréal.

Contacté par Le journal, La Communauté séfarade unifiée du Québec a expliqué que les sièges dans la fosse étaient mixtes et que les sièges séparés par sexe au balcon étaient dédiés « à des spectateurs plus religieux ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV candidat en Haute-Garonne, Baptiste Robert, le hacker toulousain qui veut casser les codes
NEXT Cotentin. Pourquoi le comité de défense des riverains de la RN13 s’est mobilisé jeudi