du boycott de l’ouverture au gros gibier à la « zone à défendre », actions futures des chasseurs

du boycott de l’ouverture au gros gibier à la « zone à défendre », actions futures des chasseurs
du boycott de l’ouverture au gros gibier à la « zone à défendre », actions futures des chasseurs

Les fédérations de chasse des quatre départements concernés par l’interdiction de la chasse à l’alouette, dont celui du Lot-et-Garonne, se mobilisent pour garantir le maintien de cette pratique traditionnelle. Plusieurs actions sont prévues.

Les départements concernés par l’interdiction de chasser l’alouette à l’aide de pantes et de perches poursuivent le combat. Les fédérations de chasseurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques appellent, en représailles, à boycotter l’ouverture de la chasse au sanglier en battu prévue le 1er juin. Pour le Lot-et-Garonne, c’est un peu plus différent. Michel Auroux, président de l’Association des Chasseurs méprisés, appelle à d’autres moyens : « Nous avons une réunion de prévue, nous rédigeons une lettre que nous enverrons à chaque élu des dix-sept départements appartenant à l’association. Députés, sénateurs, conseillers départementaux et régionaux, associations de maires seront interpellés, afin de leur demander de soutenir nos efforts et surtout d’intervenir auprès du président, Emmanuel Macron, pour qu’au niveau ministériel un nouvel arrêté ouvrant la chasse aux des alouettes au 1er octobre 2024 est arrêté.

Michel Auroux a une « grande inquiétude » : « Voir nos opposants attaquer devant le Conseil d’Etat dans trois mois, six mois ? Des actions seront menées très prochainement sur le terrain dans chaque département ».

Des « zones à défendre » dans les installations ?

Si le texte est maintenu et que les chasseurs continuent à chasser les alouettes, ils seront considérés comme des « braconniers » au 1er octobre. « Mais il faudra que des policiers ou des agents de l’OFB viennent nous chercher dans nos installations, qui deviendront, pour plagier nos opposants, des Zones à défendre » précise Michel Auroux. “Ils ont gagné des batailles comme celle-là et ils nous ont montré le chemin et la voie à suivre.”

Du côté de la fédération des chasseurs du Lot-et-Garonne, le président Laurent Vicini tient le même discours : « Nous ne sommes pas sur cette voie, nous sommes solidaires de certaines mesures qu’ils ont prises mais pour ne pas chasser les sangliers ou le gros gibier prendrait nos agriculteurs en otages et ils n’en ont pas besoin. C’est déjà compliqué pour eux, ils n’y sont pour rien s’il y a des sangliers et rajouter des dégâts si on ne réglemente pas ce serait contre-productif. Les relations entretenues dans ces deux ministères ne sont peut-être pas celles que nous entretenons avec nos agriculteurs et nos institutions agricoles. Nous allons boycotter les rapports de données que nous exige l’administration, les rapports d’échantillonnage, nous continuerons le piégeage, mais sans publier les résultats tant que nous n’aurons pas de discours rassurants de nos dirigeants nationaux. Le combat continue. »

#Français

 
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