2 500 bennes de 16 tonnes par an » en Aveyron, l’entreprise Vincent poursuit son développement

2 500 bennes de 16 tonnes par an » en Aveyron, l’entreprise Vincent poursuit son développement
2 500 bennes de 16 tonnes par an » en Aveyron, l’entreprise Vincent poursuit son développement

A l’occasion de la visite du préfet Charles Giusti, accompagné du sous-préfet et des élus du Bassin, les Ateliers Vincent ont fait visiter aux visiteurs leur atelier spécialisé dans la fabrication et le montage de bennes, grues et bras de levage.

“A« Avec Francis, nous nous connaissons depuis 20 ans. Après être entré au capital de la société Rouergue Carrossier Industrielle (RCI) créée par Francis Montbroussous – “qui est né à moins de 3 kilomètres d’ici” – en 2014, le groupe dirigé par François Vincent rachète intégralement l’entreprise locale en 2020. « Il n’avait pas de successeur mais il souhaitait pérenniser son entreprise après son départ. C’est comme ça qu’on s’est retrouvé en Aveyron »explique le représentant de l’entreprise drômoise.

La cinquantaine de salariés du site d’Almont-les-Junies fabriquent et installent des bennes sur camions. « Nous pouvons installer 1 200 bennes de 3,5 tonnes et 2 500 bennes de 16 tonnes par an. De là, nous nous étendons dans tout le sud-ouest. Sur les gros camions, le groupe représente 20 % du marché national. “ Une autre agence comptant une dizaine de salariés est également installée à Flagnac. « À Almont, nous travaillons l’acier et à Flagnac l’aluminium. » L’entreprise familiale, qui possède une cinquantaine de sites en France et distribue les produits des spécialistes de la manutention Sennebogen et Palfinger, se porte bien, même si la conjoncture actuelle ne lui est pas entièrement favorable. « La situation n’est pas simple. Nous sommes liés au secteur des travaux publics et de la construction. Avec la hausse des taux, c’est compliqué»estime François Vincent, « dernier de la quatrième génération ».

Les difficultés de recrutement persistent

« Le grand sujet »Bien connu des entreprises du Bassin de Decazeville, reste le recrutement. « Le service RH est celui qui a le plus explosé. Aujourd’hui, il faut être belle, séduisante… […] L’embauche est un long cycle. Tu dois être patient. Sur l’ensemble du groupe, ce sont plus d’une centaine de postes à pourvoir. Cela constitue un frein au développement de notre activité. Il y a quelques années, nous avons embauché des personnes que nous avons poursuivies jusqu’à la retraite. Maintenant, c’est plus rare.témoigne François Vincent, qui estime que c’est un problème « national, voire européen ».

Des problèmes que Francis Montbroussous a déjà connu en 2012. « Nous ne trouvons pas de travailleurs en France. Pour le moment, nous avons quatre intérimaires polonais. Cependant, nous proposons des postes qui ne nécessitent aucune formation spécifique. Nous recherchons simplement des personnes qui veulent travailler », a-t-il souligné dans nos colonnes.

#Français

 
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