Une activité percutante contre la conduite en état d’ébriété à East Angus

Une activité percutante contre la conduite en état d’ébriété à East Angus
Une activité percutante contre la conduite en état d’ébriété à East Angus

L’aréna Robert-Fournier s’est véritablement transformé en scène d’accident le temps d’un après-midi. Environ 250 étudiants ont observé attentivement une simulation d’accident de voiture provoqué par une conduite en état d’ébriété.

Pompiers, ambulanciers et policiers étaient sur place pour reproduire les gestes qu’ils posent lorsque ces situations se produisent réellement. De la fumée, des pinces de désincarcération, des civières et un défibrillateur étaient présents.

« On fait vraiment comme si on avait eu un accident. […] Je pense que ça va choquer encore plus les gens que ce soit moi. Mes amis, mes collègues, ils me verront tous. Ils se rendront compte que cela peut arriver à n’importe qui à tout moment. Il ne faut pas prendre de risques», a souligné la comédienne et élève de 5e secondaire, Amélie Plouffe, quelques minutes avant le début de la simulation.

(Journaliste : Lilia Gaulin | Vidéaste : Maxime Picard | Production et montage : Mòrag Bélisle)

Pour commencer l’activité, une vidéo a été projetée montrant des élèves faisant la fête et consommant de l’alcool. Elle a ensuite laissé place à la simulation de l’accident et à l’intervention des secours.

Cette activité est une initiative du comité de prévention des addictions et des drogues de l’école. « Le ballon arrive. Il y aura aussi des festivals. «C’est malheureusement une période plus propice à l’alcool au volant», souligne Sylvain Landry, psychoéducateur à la Polyvalente Louis-Saint-Laurent et membre du comité de prévention des addictions et des toxicomanies.

Il s’agit d’une première en cinq ans pour l’East Angus High School. Avant la pandémie, des activités similaires étaient déjà menées.

M. Landry espère que l’activité de simulation responsabilisera les jeunes et les encouragera à s’influencer positivement. Il croit qu’un message émis par et pour les jeunes peut avoir des impacts positifs.

Il les invite également à faire des choix responsables. “Il existe d’autres options [que la conduite en état d’ébriété]. […] Nous souhaitons sensibiliser, une technique d’impact. Nous recréons en réalité un accident de voiture. Il y a des morts, des blessés et une arrestation.

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Une simulation d’un accident causé par la conduite en état d’ébriété pour les élèves de l’école secondaire Louis-Saint-Laurent (Maxime Picard/La Tribune)

Tout au long de la simulation, les élèves ont observé attentivement la scène qui se déroulait devant eux. Le silence régnait dans les tribunes de l’aréna Robert-Fournier.

Jackob Ménard, élève de cinquième année du secondaire, a été touché par la simulation. «J’avais des poils tout le temps. […] J’ai même failli pleurer. Ce sont tous mes amis que je connais. Je ne m’attendais pas à cela », a-t-il déclaré dans les premières minutes suivant la fin de la simulation.

Celui qui a obtenu son permis de conduire il y a environ un mois est « encore plus conscient » de la cause de l’alcool au volant suite à la simulation.

Sensibiliser le plus grand nombre

Dany Robitaille, directeur de l’Intermunicipal Fire Authority de la région East Angus, estime que cette simulation arrive à point nommé, à quelques semaines de la fin des cours. Il espère que le plus grand nombre possible d’étudiants en seront sensibilisés dans les années à venir.

« Que ce soit jeune ou vieux, nous ne voulons pas d’accident. Nous faisons le travail que nous devons faire. Notre bête noire s’en prend à quelqu’un que nous connaissons. […] Le meilleur des mondes est que nous n’avons pas de travail et n’avons pas besoin de ces pinces [de désincarcération]”, il explique.

« Ce type d’activité ne peut être que bénéfique. Ne serait-ce que si dans l’auditorium nous évitions un accident.

— Dany Robitaille

Soutien aux étudiants

Une période d’information et d’échanges a également eu lieu mercredi en fin de journée. M. Landry affirme qu’un soutien a été mis à la disposition des étudiants.

À la fin de la vidéo, un choix responsable a été présenté aux étudiants alors que les acteurs partaient à pied vers leur destination au lieu de conduire.

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(Maxime Picard/La Tribune)

 
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