Près de 1 million de dollars cet été en Abitibi pour un seul contrat avec une agence privée

Près de 1 million de dollars cet été en Abitibi pour un seul contrat avec une agence privée
Près de 1 million de dollars cet été en Abitibi pour un seul contrat avec une agence privée

Le réseau de la santé versera cet été près d’un million de dollars pour les travailleurs intérimaires en Abitibi-Témiscamingue, afin de combler les trous laissés par la grave pénurie de main-d’œuvre.

• Lire aussi : « On est face au mur » : le réseau de la santé est criblé de trous avec des milliers de postes vacants

• Lire aussi : Un patient de Gatineau a dû parcourir 200 kilomètres jusqu’à Laval en raison d’un doigt cassé

À la recherche d’infirmières, d’infirmières auxiliaires et de préposées aux bénéficiaires, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a conclu un contrat privé de 950 000 $, couvrant les mois de mai à septembre, avec la Clinique infirmière Nord-Ouest.

Le CISSS a refusé notre demande d’entrevue, mais a répondu par courriel qu’il s’agissait d’une « situation urgente ».

Le contrat sera appliqué « temporairement jusqu’à ce que des ressources suffisantes soient disponibles pour maintenir les services critiques et essentiels à la population ».

Services supprimés

« D’une part, nous sommes toujours prêts à investir dans des solutions temporaires, qu’il s’agisse de main d’œuvre indépendante ou d’équipes volantes, qui coûtent plus cher. Mais par contre, quand on demande des mesures d’attraction, qui apporteraient une solution à long terme, on nous refuse», déplore le président de la FIQ en région, Jean-Sébastien Blais.

Il prône par exemple des primes à distance ou des forfaits d’installation à l’embauche.

Déjà, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a coupé de nombreux services en raison du manque de personnel, réduisant notamment le personnel en CHSLD, fermant des lits en santé mentale et en salle d’opération.

Fin des agences ?

Dès cet automne, le gouvernement mettra fin au recours aux agences privées à Montréal et dans les environs. Dans les zones reculées, le délai s’étend jusqu’en 2026.

Cependant, de nouvelles clauses limitant le montant que les agences peuvent facturer font qu’elles ignorent des régions comme l’Abitibi et la Côte-Nord, accentuant ainsi la crise.

Le gouvernement a récemment annoncé des équipes volantes pour venir en aide aux régions.

Mais la crise dépasse même le personnel infirmier. Le CISSS de la Côte-Nord a récemment lancé un appel d’offres auprès des agences pour recruter notamment des nutritionnistes, des psychologues et des technologues.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV candidats du Val-de-Marne élus au second tour
NEXT AVF Chaumont se porte bien