Sur l’immigration, Bruno Retailleau veut créer un poste de « missi dominici », comme au IXe siècle

Sur l’immigration, Bruno Retailleau veut créer un poste de « missi dominici », comme au IXe siècle
Sur l’immigration, Bruno Retailleau veut créer un poste de « missi dominici », comme au IXe siècle
>>>>
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, invité sur Inter jeudi 24 octobre.

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, invité sur France Inter jeudi 24 octobre.

POLITIQUE – Une expression d’antan. Invité de la matinale de France Inter ce jeudi 24 octobre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est une nouvelle fois exprimé sur sa future loi sur l’immigration. « Nous nommerons un envoyé dimanche », a notamment assuré l’ancien patron des sénateurs LR. Un poste dont le titulaire « aura cette obsession des pays tiers, des pays d’origine, des pays de transit, des accords bilatéraux »il a expliqué.

Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Intérieur vante cette idée vieille de plusieurs siècles pour rassurer sur sa nouvelle loi. Si l’on se réfère à Larrousse, le terme « envoyé dimanche » désigné au 9ème siècle « envoyés des souverains carolingiens, chargés de la surveillance des autorités locales ». Ces envoyés allèrent par paires et « faisaient leur tournée quatre fois par an, rendant la justice et corrigeant les abus ».

Rationaliser les discussions avec d’autres États

Ces hommes étaient évidemment chargés de représenter l’autorité royale dans les provinces de l’empire, y compris les plus reculées, et d’en assurer le respect. Dans la vision de Bruno Retailleau, nommer un envoyé dimanche (au singulier donc) des temps modernes, devrait permettre de voyager directement afin de faciliter le retour des ressortissants soumis à l’Obligation de quitter le territoire français (OQTF), notamment au moyen d’accords financiers avec les pays de transit.

Comme vous pouvez l’entendre dans l’extrait ci-dessous, le ministre de l’Intérieur cite l’exemple du Maroc, où il se rendra la semaine prochaine aux côtés d’Emmanuel Macron. “C’est un grand pays ami et je pense qu’on peut y accélérer un certain nombre de réadmissions et de retours, le Maroc étant un pays sûr”, il élabore.

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

Par ailleurs, Bruno Retailleau a encore une fois insisté sur son intention de “changer les règles” régissant l’octroi de l’Aide Médicale de l’État (AME) qu’elle considère en l’état « un encouragement à la clandestinité ». “Je ne veux pas supprimer l’AME, mais la transformer en aide médicale d’urgence”, a-t-il expliqué, assurant que la France « ne je laisserai n’importe qui mourir « . Le gouvernement Barnier, notamment par la voix du locataire de la place Beauvau, promet une nouvelle loi sur l’immigration d’ici 2025, même si la précédente, votée il y a moins d’un an, n’est toujours pas appliquée dans son intégralité.

Voir aussi sur HuffPost :

La lecture de ce contenu peut entraîner le dépôt de cookies par l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez exprimés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies « Contenu tiers » en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la vidéo

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Qui est le nouveau préfet de Dordogne ?
NEXT surf, vélo et biscottes au beurre salé au camping municipal du Porge Océan