Les bateaux LNM rentrent au port pour l’hiver. La saison de la compagnie de navigation sur les lacs de Neuchâtel et de Morat se termine ce dimanche. Et l’heure n’est pas aux sourires pour l’entreprise : les résultats sont médiocres en raison de conditions météorologiques « compliquées ». «Je dirais que la saison s’est un peu déroulée en trois phases», explique le directeur de la NML. « Un printemps très humide […]un été qui a véritablement commencé mi-juillet […]et depuis la mi-septembre, beaucoup de pluie et beaucoup de vent», déplore Jean-Luc Rouiller.
Il y a aussi un autre paramètre qui a fait que le LNM a enregistré en 2024 le plus faible nombre de passagers des dix dernières années : l’absence du paquebot Le Neuchâtel. Il a dû rester à quai plusieurs semaines en raison d’un problème mécanique.
« On sentait en juin que ça allait être compliqué », explique le directeur de la LNM, qui précise que sur le plan financier, l’entreprise a su limiter les dégâts, mais ne pourra pas afficher de chiffres négatifs cette année. La LNM connaît des difficultés financières depuis quelques temps, mais il semble que le ciel s’éclaircisse petit à petit, nous confie Jean-Luc Rouiller.
Jean-Luc Rouiller souhaite donc envisager l’avenir sereinement. D’autant que la LNM a plusieurs projets en ligne de mire. Notamment celui d’ajouter un bateau à sa flotte. Il serait électrique et destiné notamment au développement d’activités événementielles. Un navire « au goût du jour » et qui accueillerait environ 150 personnes dans une même salle, selon le directeur de la LNM. Mais ce projet a un coût ! Et entre l’électrification du moteur et l’installation de bornes de recharge dans les ports, pas tous, cela représente un total « qui dépasse facilement les dix millions de francs. »
Jean-Luc Rouiller espère que ce nouveau bateau pourra parcourir les Trois Lacs « au mieux d’ici quatre ans ». La LNM a encore d’autres projets en vue, comme la rénovation du « Fribourg » ou de ses locaux au port de Neuchâtel.
A noter que le directeur du NML partira à la fin de l’année. S’il dit ne retenir que le positif de ses plus de sept années à la tête de l’entreprise, il avoue regretter un peu de ne pas avoir pu présenter un meilleur bilan pour sa dernière saison à la tête de la LNM. /lgn
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