L’ambassadeur d’Algérie abandonne ses responsabilités arabes au Conseil de sécurité au profit de son agenda sur le Sahara à Caracas

L’ambassadeur d’Algérie abandonne ses responsabilités arabes au Conseil de sécurité au profit de son agenda sur le Sahara à Caracas
L’ambassadeur d’Algérie abandonne ses responsabilités arabes au Conseil de sécurité au profit de son agenda sur le Sahara à Caracas

Répondant aux affirmations fallacieuses de l’ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama concernant la question du Sahara marocain, lors du séminaire C24 qui se tient actuellement à Caracas au Venezuela, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale l’a interrogé sur sa présence à Caracas, alors qu’il dispose d’un mandat du groupe arabe pour défendre ses causes à New York.

« Vous parlez du Sahara comme si vous n’en étiez pas responsable. J’ai une question à vous poser, Monsieur l’Ambassadeur : le Groupe arabe qui vous a élu pour représenter les pays arabes au Conseil de sécurité aurait souhaité que vous restiez à New York pour défendre la cause palestinienne. Vous êtes ici depuis trois jours rien que pour lire votre discours sur le Sahara marocain.»

“Vous n’assumez pas votre responsabilité pour laquelle la communauté internationale vous a élu au Conseil de sécurité, mais vous avez préféré donner la priorité à votre agenda national, celui de l’Algérie sur la question du Sahara marocain”.

L’ambassadeur Hilale a confronté son homologue algérien à la fixation obsessionnelle de son pays sur le Sahara marocain, indiquant que plusieurs dossiers sont à l’étude au sein du C24, alors qu’il n’a abordé que le Sahara marocain et n’a pas daigné dire un seul mot sur les autres questions.

Répondant à la revendication de l’ambassadeur algérien sur l’impatience de son pays pour le règlement de la question du Sahara, et aux raisons pour lesquelles cette question revient chaque année au C24, le diplomate marocain a déclaré : « Nous sommes ici parce que l’Algérie a refusé de revenir au troisième table ronde du processus politique. Vous parlez de paix, mais vous refusez d’assumer votre rôle de responsable d’une situation qui dure depuis un demi-siècle.»

Et M. Hilale a poursuivi en s’adressant à son collègue algérien : « C’est votre pays qui est responsable du gel des efforts visant à résoudre ce différend régional ».

En réponse à la référence biaisée de l’ambassadeur d’Algérie au référendum, M. Hilale a affirmé : « Vous avez parlé du plan de règlement et du référendum, mais vous oubliez que le Conseil de sécurité l’a enterré pendant un quart de siècle. Votre diplomatie, Monsieur l’Ambassadeur, souffre du syndrome du nanisme ».

« Cela veut dire que l’Algérie s’est arrêtée à 1991 avec le plan de règlement. Cela n’a pas évolué depuis. Votre pays n’a pas vu le monde évoluer. Vous n’avez pas vu que le mur de Berlin est tombé. Vous n’avez pas vu qu’il y a 107 pays qui soutiennent l’initiative marocaine d’autonomie. Vous faites semblant de ne pas voir le nombre de consulats ouverts dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla. L’Algérie n’a pas vu le Conseil de sécurité passer du plan de règlement à la solution politique, qui nécessite des négociations entre toutes les parties. Elle n’a pas non plus vu les mêmes résolutions qui l’appelaient à revenir au processus des tables rondes, et auxquelles elle s’obstine à dire +NON+ ! Si l’Algérie a participé aux deux premières tables rondes, elle a dit NON à la troisième, pourtant exigée par le Conseil de sécurité», a lancé M. Hilale.

Réagissant à la référence par son collègue algérien à la prétendue occupation du Sahara marocain et à la mention sélective du droit à l’autodétermination, l’ambassadeur a indiqué qu'”il y a un peuple en Algérie, le peuple kabyle qui attend son autodétermination”. , depuis plus de 150 ans et vous terrorisez, emprisonnez, privez sa liberté et ses droits les plus légitimes.

Abondant en exposant la responsabilité de l’Algérie dans le conflit régional autour du Sahara marocain, M. Hilale a poursuivi son interpellation de son homologue algérien en demandant « qui bloque le processus politique onusien ? C’est l’Algérie. Qui héberge, arme, finance et promeut diplomatiquement un mouvement séparatiste terroriste ? C’est l’Algérie. Qui a proposé la partition du Sahara marocain entre le Royaume et votre mouvement séparatiste terroriste en 2002, à l’ancien envoyé personnel James Baker ? C’est l’Algérie à travers la voix de son ancien président feu Abdelaziz Bouteflika ».

Avec CARTE

 
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