la Fédération de la Cuma du Cantal fête son anniversaire

la Fédération de la Cuma du Cantal fête son anniversaire
la Fédération de la Cuma du Cantal fête son anniversaire

Il y en a près de 200 dans le département. Nom de code, Cuma, pour Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole. Leur Fédération cantalienne a fêté, ce vendredi 18 octobre, un demi-siècle d’existence.

«Ils avaient déjà tout compris il y a 50 ans», s’exclame Éric Lafon, agriculteur à Saint-Chamant et président de la Fédération départementale des coopératives d’usage du matériel agricole (FD Cuma 15). Forte de 198 sociétés coopératives, elle a fêté ce vendredi 18 octobre ses 50 ans. « Autrefois, nos ancêtres osaient dételer les bœufs et acheter un tracteur avec leurs voisins », se souvient-il.

Pour Éric Lafon, « l’avenir de la Cuma est entre les mains des jeunes » dans le Cantal

Selon lui, cette audace d’investir reste plus que jamais d’actualité. Il faut pouvoir s’appuyer sur « l’équipe complète » pour gagner du temps et le réinvestir dans le bien-être. « La vie de famille doit être une priorité », souligne Éric Lafon. Si le jeune exploitant est heureux avec sa famille, les choses s’arrangeront. »

Des économies substantielles

Et les gains économiques sont là. «La charge de mécanisation peut être divisée par trois, voire par quatre», chiffre Laurent Laverrière, du Gaec Laverrière-Sagette, à Vézac, où s’est déroulée l’assemblée générale de la fédération. Ce dernier a ainsi mis à l’honneur la Cuma locale de Carlat-Vézac, présidée par Jean-François Bruel, avec ses « 15 adhérents dynamiques » et sa récente acquisition pour 300 000 €, d’un tracteur John Deere couplé à son système d’épandage. bouillie.

Garder la main au niveau local

« Aujourd’hui, même les banques sont pour la Cuma », savoure Éric Lafon, qui n’oublie pas non plus d’évoquer les subventions de l’argent public. « Nos élus régionaux et départementaux nous ont apporté une aide sensationnelle ! »

Avec 198 coopératives cantaliennes, qui ont continué à se réunir même pendant la pandémie de Covid-19, Éric Lafon y voit « un tissu social rare et précieux ». Cette forme d’entraide proche des prés est, selon lui, cruciale. Il estime que les administrateurs doivent garder le contrôle au niveau local. « L’aspect humain est énorme pour nous. C’est mon cheval de bataille : que les gens passent en premier. »

Romain Blanc

 
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