le père aurait tué sa fille avant de se suicider

Un homme de 60 ans et sa fille de 30 ans ont été retrouvés morts, dans leur maison à Breil-sur-Mérize (Sarthe), dans la nuit du mardi 14 mai au mercredi 15 mai 2024. Selon nos confrères de Free Maine, qui a révélé l’information, leur mort a été causée par une arme à feu : probablement un meurtre suivi d’un suicide.

Un père de 60 ans et sa fille de 30 ans sont morts par balle à Breil-sur-Mérize

Sur place, dans cette maison située dans un petit lotissement sur la route menant au parc zoologique de Pescheray, au 8, rue des Pins, des scellés ont été posés sur le portail blanc, ainsi que sur les portes d’entrée et de garage. .

Si la facteur n’est pas au courant du drame ce mercredi 15 mai 2024, une voisine, proche du père de famille, a été réveillée en pleine nuit par la police. Très ému, il raconte : « Je dormais, je n’entendais rien jusqu’à ce que les gendarmes viennent sonner à ma porte à 3 heures du matin. J’ai ouvert ma fenêtre, j’avais deux piles dans les yeux. »

C’est à ce moment qu’il apprend la terrible nouvelle par les brigadiers présents, alors que le Samu et les pompiers sont également sur place : son voisin, 60 ans, qu’il recevait parfois pour un café, “sans jamais être allé le voir”, a été retrouvé. mort à son domicile. Tout comme sa fille, âgée de 30 ans.

Pour ce voisin, proche du père de famille, « on ne fait pas ça à nos enfants »

Il a lâché, dans un sanglot : « Laissez-le se suicider… Mais vous ne faites pas ça à vos enfants. » D’après nos informations recueillies sur place, il semblerait que le père ait tiré sur sa fille, avant de retourner l’arme contre lui-même.

Jean-Paul Hubert, maire du village, abonde dans le même sens : « Il paraît que c’est ça, oui, mais il faudra que l’enquête le détermine. Tout est désormais entre les mains du parquet. » Qui n’a pas encore répondu à nos demandes.

Père et fille vivaient dans une maison familiale

L’élu connaissait le père de famille. « Il y vivait depuis plusieurs années, depuis sa retraite, dans la maison qui appartenait à son papa. Avant, il était en région parisienne. »

Il a travaillé à Paris, dans les chemins de fer. Il possédait un appartement face à l’Elysée et cette maison héritée de son père. Il y allait quand il ne travaillait pas.

Tous deux formaient « une famille qui ne sortait pas et qui vivait en toute discrétion », selon un autre couple de voisins. Jean-Paul Hubert ne savait “pas du tout que sa fille vivait avec lui depuis un moment a priori”. Une jeune femme que le voisin proche connaissait « travaillait dans le marketing au Mans ».

Mais la trentenaire, apparemment passionnée par le dessin et la peinture depuis son plus jeune âge, était également indépendante, depuis février 2023. Elle avait créé « Femme sauvage », dont le nom figure sur la boîte aux lettres familiale, aux côtés de celui de son père, société de vente de vêtements en ligne.

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