Ce vendredi, la Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert à un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose chez certaines femmes.
Pour ce faire, ils devraient passer par un système d’exonération via un « paquet innovation ».
Selon la HAS, le test présente « des premiers résultats cliniques encourageants ».
Bonne nouvelle pour certaines femmes atteintes d’endométriose, cette maladie chronique qui touche environ une femme sur dix, et se traduit par de fortes douleurs pendant les règles, voire des problèmes de fertilité. Ce vendredi 18 octobre, la Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert à un « un soutien financier exceptionnel » de l’Endotest, un test salivaire utilisé pour diagnostiquer l’endométriose chez certaines femmes.
La biotech lyonnaise Ziwig dispose désormais d’un protocole d’étude clinique jugé suffisamment solide, « La HAS est favorable à un soutien financier exceptionnel pour Endotest »via un package appelé “innovation”, “pour permettre à certains patients d’y accéder le plus rapidement possible”a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse. « L’étude clinique réalisée dans ce cadre permettra de donner un accès précoce et sécurisé au test et de collecter les données manquantes en vue d’une future évaluation pour un traitement de droit commun » et un possible « un remboursement large et durable »a précisé la HAS.
Le soutien serait conditionné à la participation à l’étude clinique
Parce que si ce test affiche « des premiers résultats cliniques encourageants et un caractère innovant, de par sa nouveauté dans l’indication, son caractère non invasif et son potentiel à couvrir un besoin médical non encore couvert »les données disponibles jusqu’alors ont été jugées “insuffisant” par l’autorité sanitaire. La HAS donc « a aidé le fabricant à développer un protocole d’étude clinique suffisamment robuste pour répondre aux exigences d’entrée » dans le paquet innovation, un dispositif de soutien exceptionnel et temporaire vise à faciliter l’accès des patients aux technologies innovantes, en permettant un soutien financier dès la mise en œuvre de l’étude clinique qui établira la preuve de son efficacité.
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Concrètement, si l’avis de la HAS est suivi par le gouvernement, certaines femmes de plus de 18 ans, pour lesquelles une endométriose est fortement suspectée, pourront réaliser ce test gratuitement dans les prochains mois. Un soutien conditionné à la participation à l’étude clinique, qui permettra de décider ou non d’un remboursement à long terme.
L’Endotest est vendu depuis près de deux ans dans une dizaine de pays en Europe et au Moyen-Orient, “environ 1000 euros”selon Ziwig.