Benyamin Netanyahu s’est exprimé dans les colonnes de Figaro sur les dernières déclarations d’Emmanuel Macron.
Concernant l’appel du président français à un embargo international sur les armes utilisées à Gaza et au Liban par Israël, le Premier ministre israélien a déclaré que la France devait se tenir à ses côtés » parce que c’est notre civilisation commune que nous défendons » et que l’État hébreu mène le combat « sur sept fronts… contre l’axe terroriste iranien ».
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Pour Benyamin Netanyahu, la lutte contre le Hamas et le Hezbollah est nécessaire, puisque « nous combattons des gens qui détestent toutes les valeurs que défend l’Europe », a-t-il déclaré, avant d’exprimer son indignation face à l’appel d’Emmanuel Macron à cesser d’envoyer des armes à Israël, « tout comme l’Iran veille à ce que ses mandataires terroristes au Moyen-Orient soient bien approvisionnés ». « Je trouve cet appel honteux », a-t-il fustigé, plaidant pour que la France modifie sa politique » afin que nous puissions travailler ensemble pour la stabilité du Liban, ainsi que sur d’autres questions régionales ».
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Israël n’a rien contre la FINUL »
Benyamin Netanyahu a également expliqué les récentes attaques de l’armée israélienne contre la FINUL et les avertissements de la France, de l’Espagne et de l’Italie concernant ces incidents. ” Nous n’avons absolument rien contre la FINUL », a-t-il assuré, regrettant que « les mécanismes décidés par la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, après la guerre Hezbollah-Israël de l’été 2006, n’ont pas été mis en place « . En effet, la résolution exigeait que les seules armes présentes au sud du fleuve Litani, au Liban, soient celles de l’armée libanaise. Or, selon lui, « Le Hezbollah a creusé des centaines de tunnels et de caches, où l’on vient de trouver une quantité d’armes russes de pointe ». « En près de vingt ans, combien de missiles du Hezbollah la FINUL a-t-elle arrêté ? Zéro, hélas ! », a-t-il déploré.
« Un manque de respect »
Interrogé sur les propos d’Emmanuel Macron concernant la création de l’État hébreu, Benjamin Netanyahu fustige le président français, jugeant qu’il s’agit là de « un signe d’ignorance historique et de manque de respect « . Pour le dirigeant israélien, si l’ONU reconnaissait le droit du peuple juif à un État, « il ne l’a certainement pas créé », et « dire que l’ONU a créé l’État d’Israël est une déformation pénible de l’histoire ».
