Le Maroc, 7ème pays source de migration irrégulière vers l’UE

Le Maroc, 7ème pays source de migration irrégulière vers l’UE
Le Maroc, 7ème pays source de migration irrégulière vers l’UE

L’Analyse des risques stratégiques 2024, publiée par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), place désormais le Maroc en 7ème position en termes de pays sources de migration irrégulière.

Le rapport Frontex constitue une évaluation complète des menaces et des défis dynamiques auxquels la gestion intégrée des frontières de l’Union européenne sera confrontée au cours de la décennie à venir.

Il fournit une analyse approfondie des risques multidimensionnels qui influenceront la configuration future des frontières de l’UE, mettant en lumière des questions cruciales telles que la migration, la criminalité transfrontalière, le terrorisme et les menaces hybrides.

D’autre part, il appelle à l’adoption d’une approche proactive et adaptative de la gestion des frontières, s’appuyant sur une police fondée sur le renseignement, une coopération internationale renforcée ainsi que sur la valorisation de l’innovation technologique.

Selon le document, Frontex a classé le Maroc parmi les 20 pays d’origine les plus importants en termes de migration irrégulière, le plaçant au septième rang de cette liste. Selon l’Agence européenne, la dynamique migratoire actuelle, tant en termes de pays d’origine que de principales routes empruntées vers l’Union européenne, devrait rester constante au cours de la prochaine décennie.

Par ailleurs, la Syrie figure en tête de ce classement établi par Frontex, suivie de la Guinée, « ressortissants subsahariens de pays non précisés », de la Côte d’Ivoire et de la Tunisie en 5ème position. L’Afghanistan est classé 6ème devant le Maroc, tandis que le Bangladesh, l’Egypte et la Turquie. Le Pakistan, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Soudan, l’Algérie, le Cameroun, la Palestine, la Gambie et l’Érythrée complètent la liste des 20 pays identifiés par l’Agence européenne.

Sur le même aspect, Frontex a expliqué que l’organisation de Les traversées maritimes périlleuses sur les routes de la Méditerranée et de l’Afrique de l’Ouest continueront d’être la principale cause de décès de migrants en mer. Des passeurs sans scrupules auront recours à des bateaux vétustes et vétustes pour maximiser leurs profits grâce à leurs activités illicites, négligeant ainsi les dangers auxquels sont confrontés les migrants. En particulier, l’utilisation de cargos et de chalutiers met la vie de centaines de migrants en danger à chaque traversée.

De plus, le Les trafiquants se livreront également à une exploitation sélective ou opportuniste de divers types d’embarcations dans des zones géographiques spécifiques, comme des voiliers, des vedettes rapides ou des bateaux, tout en adoptant des tactiques d’« essaimage » utilisant des bateaux pneumatiques.

Cette stratégie vise à réduire les coûts opérationnels de leur activité de trafic tout en perturbant les réponses des autorités. Les bateaux pneumatiques seront couramment utilisés pour répondre à une demande croissante de services de facilitation, notamment en réponse aux flux massifs de migrants par voie maritime.

Dans cette optique, Frontex a considéré que la coopération avec ces pays est cruciale pour la gestion des migrations, de l’asile et des retours au sein de l’UE. Les défis complexes posés par la pression migratoire peuvent être mieux relevés en rationalisant le processus de retour et en renforçant la coopération entre les acteurs de l’UE et les partenaires non membres. Cela garantira une gestion complète et efficace des migrations à l’avenir, a déclaré l’Agence.

 
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