Cet article a été initialement publié en anglais
De nombreux manifestants accusent le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de ne pas en faire assez pour obtenir la libération des otages et de faire passer sa survie politique avant la vie des captifs.
Des centaines de personnes se sont à nouveau rassemblées dans le centre de Tel Aviv ce vendredi sur ce qui est désormais connu sous le nom de « Place des otages » à Yom Kippour pour prier pour les Israéliens kidnappés par le Hamas le 7 octobre 2023.
Yom Kippour est le jour le plus saint du calendrier juif et appelle les croyants à expier et à se repentir des péchés commis au cours de l’année précédente.
Shay Dickmann, dont la cousine Carmel Gat a été tuée en captivité, a déclaré qu’elle espérait que cette journée de réflexion inciterait à agir pour résoudre la crise des otages.
« Je dis aujourd’hui : ne dites pas que vous êtes désolé. Proposez un accord qui sauvera la vie des autres otages qui peuvent encore être sauvés. Carmel a survécu 328 jours en captivité avant d’être brutalement assassinée par ses ravisseurs. “Aujourd’hui, nous devons réfléchir à la manière dont nous pouvons agir différemment pour éviter de telles horreurs”dit-elle.
Le Hamas a tué environ 1 200 personnes et pris 250 autres en otages lors de son incursion du 7 octobre, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Une centaine de personnes sont toujours en captivité, dont un tiers serait mort après que la plupart des autres ont été libérées lors d’un cessez-le-feu d’une semaine en novembre 2023.
De nombreux manifestants accusent le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de ne pas en faire assez pour obtenir la libération des otages et de faire passer sa survie politique avant la vie des captifs.
Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre, plus de 42 000 Palestiniens ont été tués, mais le ministère de la Santé, dirigé par le Hamas, ne fait pas de distinction entre combattants et civils dans son décompte.
