Florida Bretons recount Hurricane Milton

Florida Bretons recount Hurricane Milton
Florida Bretons recount Hurricane Milton

Dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 octobre 2024, David Guillerm a vécu son « premier ouragan », avec le passage de Milton en Floride. Cet entrepreneur brestois, qui vit la moitié de l’année à Fort Myers, avait tout prévu. Une baignoire remplie d’eau, des repas préparés à l’avance et un « plan de repli » pour Miami, au cas où il faudrait vivre en autosuffisance ou évacuer en urgence.

« Il y avait beaucoup de vent toute la nuit »

Le pire a été évité

Mais finalement, « l’impact de Milton a été moins important que prévu », témoigne le Breton. “Il y avait extrêmement de vent toute la nuit”, plusieurs alertes de tornade dans la journée, mais le pire a été évité. Le tant redouté « ouragan du siècle » a en fait diminué en intensité et a légèrement modifié sa trajectoire avant de toucher terre, sur l’île-barrière de Siesta Key, à une centaine de kilomètres au sud de la métropole de Tampa.

“La tempête a été considérable (…) mais la submersion marine, d’après ce que l’on sait pour le moment, n’a pas été aussi importante que celle observée pour l’ouragan Helene”, a réagi le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Au moins quatre décès ont néanmoins été recensés par les autorités locales du comté de Sainte Lucie, sur la côte est, après l’apparition de plusieurs tornades.

“On vit avec”

« Ils étaient neuf dans la même zone en l’espace d’une heure ! », raconte Tangi Colombel, relayant les chaînes de télévision locales. L’acteur, originaire de Loudéac et vivant aux Etats-Unis depuis 22 ans, a vécu la tempête dans un “calme” relatif, depuis Palm Beach, qui “n’a pas trop souffert”. Mais ces tornades, plus au nord, « sont arrivées sans prévenir. Personne ne s’était barricadé. Ce qui me fait dire qu’il s’agit d’un nouveau type d’ouragan. »

« Ce n’était pas pire que le tonnerre de Brest »

À Pompano Beach, au nord de Miami, Gwendal Gauthier a également subi des chutes et des rafales. « Ce n’était pas pire qu’un tonnerre venant de Brest », ironise même le fondateur du Courrier des Amériques, originaire de Rennes. C’est qu’en réalité, il ne veut pas succomber au catastrophisme. Il vit en Floride depuis onze ans et n’a dû évacuer qu’une seule fois, lors de l’ouragan Irma, en 2017. « Il y a toujours des ouragans ici », relativise-t-il. . Il peut y avoir des changements de direction au dernier moment, donc nous nous sentons tous concernés. Mais on vit avec, comme aux Antilles. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Bourse de Zurich: début de la séance d’attente
NEXT une réduction de loyer pour les deux tiers des locataires