Les passages illégaux vers le Manitoba cette année dépassent déjà le total de 2023

Les services frontaliers de la GRC au Manitoba ont arrêté 85 personnes qui tentaient de traverser illégalement la frontière depuis les États-Unis cette année seulement. Un bilan provisoire appelé à s’alourdir malgré le froid de l’hiver, mais qui dépasse déjà les 75 interpellations pour 2023.

Lors d’une conférence de presse jeudi, pour alerter sur les dangers de la traversée en hiver, le GRC du Manitoba énumère l’origine des migrants arrêtés cette année : Tchadiens, Soudanais, Guinéens, Irakiens, Mauritaniens, Congolais, Yéménites, Somaliens, Cubains, Marocains et même Érythréens. La plupart viennent de pays confrontés à un conflit armé ou à des tensions politiques.

C’est un problème complexe, beaucoup viennent au Canada pour demander l’asile. De plus en plus, les forces de l’ordre découvrent que des organisations s’efforcent de faire passer clandestinement des migrants sans être détectées. La traite des êtres humains est un réel problèmeindiquent les autorités frontalières américaines et canadiennes dans un communiqué.

Les trafiquants ne se soucient pas des migrants. Ils cherchent à gagner le plus d’argent possible avec le minimum d’effort.alerte le chef de l’équipe intégrée de police aux frontières (EIPF) de la GRCSergent Lance Goldau.

Traversées inconscient

Les autorités frontalières soulignent qu’avec le froid, tenter de traverser illégalement est inconscient. Ils préviennent ceux qui pourraient être tentés de traverser que le froid est mortel et que les secours arrivent parfois trop tard.

Ne risquez pas votre vie, surtout à l’approche de l’hiver. Ne confiez pas votre vie à des passeurs malhonnêtes.

En janvier 2022, par exemple, quatre membres de la famille Patel, originaires d’Inde, ont été retrouvés morts de froid près d’Emerson, au Manitoba.

Conditions environnementales difficiles, températures mortelles, abus des passeurs, manque d’outils de communicationla liste des dangers identifiés par les autorités est longue.

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L’Équipe intégrée de la police des frontières (EIPF) de la GRC et la patrouille frontalière américaine à Grand Forks affirment qu’elles travailleront en étroite collaboration pour éviter des tragédies.