les autorités abandonnent un ancien projet routier contesté

les autorités abandonnent un ancien projet routier contesté
les autorités abandonnent un ancien projet routier contesté

Le projet routier rapide dans le Val d’Oise, imaginé il y a près de quinze ans, avait pour but de créer un axe routier 2 x 2 voies sur 11 km afin de relier l’A1 et l’A15 au sud de la Francilienne, dans le prolongement de la Parisis intercommunal boulevard (BIP). Il était abandonné par les autorités il y a quelques jours, a appris l’AFP auprès de la Préfecture.

En effet, la majorité des communes que devait traverser cet axe (Soisy-sous-Montmorency, Montmorency, Deuil-la-Barre, Groslay, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse et Bonneuil-en-France) s’y étaient opposées.

En 2016, le projet a fait l’objet d’une déclaration préfectorale d’utilité publique puis a connu plusieurs allers-retours devant la justice administrative, en raison de appel déposé par ses opposants.

Le Département veut répondre aux nouveaux défis de la mobilité

Enfin, le Conseil d’État était revenu sur l’annulation du projet, demandant au ministère de fournir plus de détails sur le financement de l’axe routier. “Nos territoires bougent. LE changement de modes de déplacement. Les consciences aussi. Le ministère doit être à rencontre de ces nouveaux enjeux (…) Nous ne demanderons pas au préfet du Val-d’Oise de confirmer le déclaration d’utilité publique of avenue du Parisis”a déclaré fin septembre dans un communiqué le président du département Marie-Christine Cavecchi (LR).

Le Ministère souhaite encourager transports en communLE mobilité douce», a-t-elle ajouté, soulignant que «de la dispositions locaux et services routiers respectueux de l’environnement (…) restent indispensables», au motif que «l’attractivité du Val-d’Oise en dépend« .

Les opposants soulignent la nécessité d’un moratoire sur les projets routiers

C’est une décision responsable et très mûre de la part du conseil départemental.», a déclaré à l’AFP le préfet du Val-d’Oise Philippe Court, affirmant partager l’analyse du département. “Entre la conception du projet et aujourd’hui, la situation socio-économique a été considérablement modifiée. Il aurait été difficile, pour ma part, de prononcer l’utilité publique »il a ajouté. Pour les opposants au projet, «cette victoire a été obtenue grâce à mobilisation transpartisane élus, habitants et associations » étéemblématique de la nécessité de moratoire sur les projets routiers En France”.

Désormais, le maillage vert situé sur l’itinéraire BIP doit être protégé à l’échelle régionale, et les transports en commun ainsi que les mobilités douces doivent être développés comme alternatives à toutes les voitures.», a indiqué le collectif, regroupant les associations opposées au BIP, dans un communiqué.

 
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