Inflation, ralentissement économique, géopolitique… la filière du recyclage en France pénalisée par la conjoncture – 10/10/2024 à 13:33

Inflation, ralentissement économique, géopolitique… la filière du recyclage en France pénalisée par la conjoncture – 10/10/2024 à 13:33
Inflation, ralentissement économique, géopolitique… la filière du recyclage en France pénalisée par la conjoncture – 10/10/2024 à 13:33

“Il y a l’inflation, les taux d’intérêt qui sont plus élevés, il y a la crise économique dans certains secteurs clés de la production industrielle et toute l’actualité géopolitique”, a expliqué à l’AFP François Excoffier, président. de Federec, ce jeudi 10 octobre.

C’est notamment une conséquence du ralentissement de l’économie. En 2023, la filière du recyclage en France a connu

une baisse de son activité,

selon sa fédération ce jeudi 10 octobre. Le secteur s’attend à ce que cette tendance s’intensifie pour 2024.

Son chiffre d’affaires a

a diminué en 2023 de près de 5% à 11,03 milliards d’euros,

selon un rapport annuel publié par la Fédération des entreprises du recyclage (Federec). “Il y a l’inflation, les taux d’intérêt qui sont plus élevés, il y a la crise économique dans certains secteurs clés de la production industrielle et toute l’actualité géopolitique”, a déclaré à l’AFP François Excoffier, président. de Federec, qui a également évoqué, pour 2024

élections, « périodes classiques de ralentissement économique ».

Il précise que la baisse des volumes est plus importante que celle du chiffre d’affaires, soutenue par la hausse des prix de certaines matières premières comme le cuivre.

Par ailleurs, ce déclin est à relativiser, selon lui, compte tenu d’un

année record en 2022,

le premier au-dessus de 10 milliards d’euros. Au total, quelque 39 millions de tonnes de matières premières issues du recyclage ont été produites et vendues en 2023 (métaux, bois, papiers et cartons, verre, plastiques, solvants, déchets de construction…).

L’exercice 2024 s’annonce « bien plus sanglant »

Même si la collecte globale a diminué, les résultats sont hétérogènes, avec

secteurs en déclin,

comme les métaux ferreux (-4%), les papiers et cartons (-5%), les biodéchets (-3,9%), tandis qu’à l’inverse, la collecte a augmenté pour les métaux non ferreux (+2,5%), le textile (+3% ) et du bois (+1%), notamment. Federec note également

« le contexte législatif et réglementaire »

ce qui se traduit par « une augmentation considérable » des tâches administratives pour ses membres. Dans le viseur en particulier, le

loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec),

qui vise à réduire les déchets ménagers et a notamment introduit de nouvelles

loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec),

es filières de « responsabilité élargie des producteurs » (REP) sur le principe du « pollueur-payeur ».

Malgré cette mauvaise conjoncture économique, les investissements des entreprises ont augmenté de 12% pour atteindre un niveau record de 734 millions d’euros, selon Federec. Quant à l’exercice 2024, il s’annonce

“beaucoup plus sanglant”,

selon François Excoffier. Si, en 2023, la baisse de l’activité du secteur n’a pas

n’a pas affecté l’emploi,

qui restait à quelque 34.500 personnes (un peu moins de 40.000 en incluant les intérimaires), « pour 2024,

nous voyons les choses d’une manière beaucoup plus sombre »,

soutient le président de Federec.

 
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