Cela dure un an. Et l’épisode d’hier ne fait qu’empirer la situation. L’année est compliquée depuis le 15 octobre 2023, la pluie ne s’arrête pas
déplore Jean-Christophe Richard, président de la confédération paysanne de Loire-Atlantique. Avec pour conséquence de saper le moral des agriculteurs.
Il se souvient de l’automne 2023 lorsque les conditions de semis étaient déjà compliquées.
Le printemps 2024 est venu avec les semis de tournesol et de maïs qui se sont déroulés dans des conditions difficiles. A mon avis, le tournesol restera dans les champs…. Il n’était pas mûr et le récolter maintenant ne va pas être facile…
Quant aux semis de céréales en juillet 2024, ils n’ont guère été plus simples.
Au 15 octobre, généralement, nous commençons à semer les céréales. Je peux vous dire que ce ne sera pas le cas à cette date.
Jusqu’à la mi-décembre, il ne sera pas trop tard, à condition que les sols s’assèchent. L’année dernière, nous avons semé dans la boue, et ce fut une catastrophe…
« Absolument fou »
Ces des aléas climatiques violents et très brutaux
perturbent également le quotidien des maraîchers nantais, contraints de jongler entre leurs différentes cultures, celles abritées par des serres ou de grands hangars et d’autres en plein champ. Nous nous dirigeons vers des pertes de récoltes, nous sommes très inquiets, indicates Régis Chevallier, president of Nantes market gardeners, based in La Planche. Dans mon coin, les rivières comme l’Ognon débordent, c’est complètement fou
.
Lui-même risque de perdre deux tonnes de radis d’ici vendredi en raison des fortes pluies (près de 60 mm) de ce mercredi, qui l’empêchent d’accéder à ses terres. Nous ne contrôlons plus rien. Nous avons encore concentré notre travail en extérieur dès lundi matin pour les épinards et hier mardi. Planifier est une obsession, nous vivons l’automne depuis un an avec très peu de lumière. Il y a des précipitations incroyables : en douze mois, nous avons déjà eu 1 300 mm alors que normalement il s’agit de 800 mm.
. Régis Chevallier also recalls l’utilité des serres et des abris pour protéger les cultures très fragiles comme les salades, les radis ou la mâche
.
Le Muscadet s’en sort mieux. Selon François Robin de la Fédération du Vin de Nantes, il n’y aura aucune conséquence sur les vins car les vendanges sont terminées
.