Par
Editorial Guérande
Publié le
8 octobre 2024 à 14h52
Voir mon actualité
Follow L’Écho de la Presqu’île
Mercredi 2 octobre 2024, des tags ont été découverts sur plusieurs maisons du centre-ville de Mesquer, commune côtière de la presqu’île de Guérande (Loire-Atlantique).
Une enquête ouverte
Les gros graffitis ont été réalisés dans la nuit de mardi à mercredi. Certains d’entre eux portent sur le conflit au Moyen-Orient avec des messages pro-palestiniens et anti-israéliens.
Certaines habitations étant des résidences secondaires, leurs propriétaires ont été informés des dégâts par la police municipale.
Egalement prévenue, la gendarmerie de Guérande est venue constater les dégâts et a ouvert une enquête suite aux plaintes déposées.
Les propriétaires rencontrés nous ont indiqué que de tels dégâts sont très rares, voire non couverts par une assurance.
Ainsi, aux inconvénients, s’ajoute une somme de contraintes et de coûts supportés par les seuls propriétaires.
Cependant, les tags sont considérés comme du vandalisme, c’est un délit.
La loi sanctionne le graffeur d’une amende maximale de 3 750 euros et d’une peine de travaux d’intérêt général si les dégâts sont jugés « légers » (nécessitant peu de réparations, avec des dégâts superficiels et facilement gommables).
En cas de dégâts importants, un tag ou un graffiti peut être puni de 2 ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 30 000 €.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.