Dans les Hauts-de-Seine, les vestiges de cet ancien château seront transformés en un lieu unique

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Rénover le patrimoine existant pour mieux en profiter. La commune de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) s’attaque, pour la première fois de son histoire, à la réhabilitation d’un site historique. Le chantier, démarré le 23 septembre 2024, concerne les anciennes écuries Richelieu, restes d’un domaine aujourd’hui disparu. A l’abandon depuis une dizaine d’années, cet espace retrouvera une nouvelle vie en accueillant, d’ici 2 ans, une maison dédiée à arts et métiers et de l’artisanat.

Ateliers réservés aux professionnels

Ces écuries, autrefois rattachées à un château de la commune, seront intégrées au tissu culturel municipal une fois les travaux terminés. Le projet prévoit de créer des ateliers, répartis sur 2 étages, et un superficie de 30 m² chaque. « Au rez-de-chaussée, 6 espaces seront réservés aux professionnels », explique Gérald Cadinot, directeur des projets opérationnels. Les artisans travaillant avec matériaux lourdscomme les ébénistes et les céramistes, occuperont ces lieux.

A l’étage, ce seront également 6 ateliers, cette fois partagés, qui seront proposés aux artistes. Mais pour le moment, il est difficile d’imaginer le résultat final travaux. La façade s’effondre et de grands chevalets soutiennent les poutres d’origine. « Malgré tout, l’ensemble reste en bon état », assure le responsable du site.

Les travaux sur ce site emblématique de Gennevilliers, sélectionné par la Mission Berne en 2021, s’inscrivent dans une démarche dite haute qualité environnementale(HQE). « Nous sommes très attachés à la réutilisation de matériaux existants, notamment avec les carreaux du Marais », confie Gérald Cadinot.

L’intégration sociale au cœur du projet

« La livraison est prévue pour le rentrée scolaire 2026 il glisse, et pourquoi pas avant… ». Le coût des travaux est estimé à 4,4 millions d’euros au total. « Le projet est populaire et soutenu par de nombreux partenaires », poursuit-il. En ce sens, Total Energies, la FDJ et la Fondation du Patrimoine participent au financement.

Par ailleurs, « le chantier favorisera, dans certains lots, le système de intégration sociale et professionnel », explique le directeur des projets opérationnels. La ville envisage également de faire du projet de restauration un moment éducatif à destination des établissements scolaires, mettant l’accent sur la réhabilitation du patrimoine et des métiers du bâtiment associés.

Lors de sa réouverture en 2026, cet espace de travail, de partage et de convivialité sera ouvert au publiclors de journées dédiées. « L’idée est que nous puissions faire profiter les habitants de ce lieu unique, pour qu’ils découvrent métiers artistiquesau cœur de ce site patrimonial exceptionnel », espère Gérald Cadinot.

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