Les demandes de François Legault auprès du gouvernement fédéral concernant les demandeurs d’asile ne sont pas près de s’estomper malgré les refus d’Ottawa, selon l’analyste politique Marc-André Leclerc.
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Le premier ministre du Québec a d’ailleurs réitéré dimanche matin que « rien n’est exclu » pour convaincre le gouvernement fédéral d’agir.
«Il dit qu’on peut le faire de manière humaine et qu’on peut faire ça de manière humaine», affirme M. Leclerc.
“C’est sûr que ceux qui nous écoutent chez nous diront : “Oui, effectivement, il faut baisser le nombre de 160 000 à 80 000 !”, mais comment faire est beaucoup plus compliqué”, ajoute-t-il.
Le gouvernement fédéral a déjà refusé cette demande et a pris du recul ces derniers jours sur ce dossier.
Cependant, l’impasse demeure, compte tenu de la détermination du premier ministre du Québec.
« Là, comment va-t-on régler ce différend ? demande M. Leclerc. « Parce que là-bas, nous avons eu une petite dispute sur la place publique avec des déclarations publiques à l’échelle internationale. Mais à partir de ce moment, quelle est la suite du dossier ? Le problème reste : que faisons-nous ?
« Il est certain que le gouvernement fédéral demandera du temps, mais nous sentons que M. Legault est très pressé par la question et [qu’]il n’abandonnera pas », poursuit-il.
Voir son analyse complète dans la vidéo ci-dessus.
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